Le
psaltérion du Roi David
Coup
de cœur pour « Jean Petit qui danse », un chant subversif béarnais
qui remonterait à la bataille de Poitiers et qu’aurait ranimé la Révolution
française. Voici une petite suite médiévale, due au contemporain Yvon
Demillac, suivie d’airs arméniens, du Forgeron de Cythère, puis de
farandoles. Une ronde provençale délectable est précisément due au
chocolatier marseillais Alexis Mouren, accessoirement tambourinaire et
flûte solo à l’opéra de Marseille au XIXe siècle.
Une
suite endiablée de polkas rameute l’orchestre complet. Devenu un tube
incontournable, voici Orient et Tortillard express (co-écrit par
Patrice Conte et Michel Montanaro).
Au
final, la danse ardennaise des Sept Sauts a conclu ce superbe intermède,
discrètement rehaussé, ici et là, par un psaltérion. « C’est
l’ancêtre de la harpe dont était féru le Roi David »,
nous précise l’exécutante.