Accueil   Reportages  Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique      Archives     Voyages     Contact     

Ville de
Bollène
21èmes rencontres - FRAP de Saint-Pierre
Le chant choral s’inscrit durablement dans l’histoire locale
Dimanche
2 Juin 2013

   Edition 2012

 

Apparu en 1992 au Foyer rural de Saint-Blaise, le chant choral est devenu une spécificité bollénoise. Des choristes recrutés dans le centre ville n’ont pas tardé à justifier le déménagement des répétitions à l‘Oustau dou Piuei (Maison du Puy). La chorale est alors baptisée « A travers chants ». Un problème d’exiguïté la déplace de nouveau. Elle est alors accueillie par le Foyer rural d’éducation populaire (FRAP) du quartier de Saint-Pierre.

Loin de l’entraver, ces fortunes diverses semblent avoir stimulé Caroline Maurel, instigatrice et chef de chœur (qui enseigne par ailleurs le chant au Conservatoire et en d’autres milieux associatifs). Le tout s’est traduit par des rencontres de chorales régionales, organisées par le FRAP et Marie-Claire Aubey avec le soutien de la Ville. Ces choralies étaient d’abord présentées dans le cadre idéal de la collégiale Saint-Martin, avant d’en être délogées par la paroisse en 2011. Cette regrettable intransigeance a relégué les choristes en périphérie, à la salle Brassens, où leur franc succès reste toutefois évident.

Cinq chorales

Ces vérités étaient bonnes à redire avant de rendre compte de cette 21ème édition où cinq chorales ont comblé les amateurs du genre. Trois groupes bollénois étaient dirigés par Caroline Maurel : Chorale de la Résidence Daudet, Atelier voix du Conservatoire et « A travers chants » (FRAP), avec d’impérissables succès tels que « Les Champs Elysées » et « Douce France » ou « This little light of mine » (gospel).

Luc Pidou dirigeait « Cantiamo Insième » de Nyons, qui a joliment privilégié la chanson italienne. Brigitte Piris-Répition (prof de guitare au Conservatoire de Bollène) nous dévoile ici son talent de chef de chœur. Elle dirige « La Buissonnière », à Lapalud, qui nous a notamment conquis avec « Swing low » (gospel) et « Cécile, ma fille »  (Nougaro).

Au final, tout le monde s’est réuni pour un chant commun, « L’espérance folle » (Béart). Une suggestion pour la 22ème édition en 2014 : pourquoi pas un retour en force à la collégiale (actuellement fermée au public pour cause de restauration) ? Une réhabilitation à méditer.


A quand un retour légitime à la collégiale Saint-Martin ?                        Les cinq chœurs réunis au final ont chanté en commun.

Haut de page