La conférencière face à son public fidèle à la bibliothèque municipale. 

Durant une quinzaine d’années, chaque printemps, la bibliothèque municipale s’est distinguée avec son cycle de conférences « Recherches à la source ». Quatre conférencières ont longtemps tenu le haut du pavé littéraire. Le cru 2018 s’est soudain tari. Seul un rejet paraît, cet automne, avec Monique Iordanoff, axée sur « La fable de l’Antiquité à nos jours, un genre unique et précieux ».

Une galerie de reproductions de gravures de Gustave Doré et une série de biographies font l’éloge des fabulistes. Au centre de cet écrin, Dame Iordanoff rappelle : « Le but de la fable est d’instruire en amusant.» Le jeu est érudit, via une bibliographie savante : fables de La Fontaine, inspiré d’Esope et de Phèdre, où la vie est un conte, selon Jean Orieux, ou une école buissonnière, selon Erik Orsenna. Fables de Florian, Fénelon et Anouilh. « Histoires naturelles » de Jules Renard. « La ferme des animaux » de Georges Orwell. « L’ours est un écrivain comme les autres » de William Kotzwinkle, etc. Citons encore les parodistes Sagan et Perret qui ont plaisamment égratigné « La cigale et la fourmi ».

Ce survol ne fait qu’effleurer un exposé foisonnant dont peuvent encore se repaître les distraits qui l’auraient manqué, selon ce calendrier de prochaines conférences : 3 novembre à Piégon, 17 novembre à Valréas et 22 novembre à Suze-la-Rousse.    J. P.

Jean de La Fontaine (1645-1730)

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