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Samedi
soir, sur les boulevards périphériques. Les retardataires ont du mal
à garer leur voiture. Les citadins d’intra-muros ont investi sans
tarder la place principale. Les bancs municipaux, les terrasses de café
sont pris d’assaut. Debout, la foule s’amasse autour.
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A
21h30 pile, sur le podium, une mécanique bien huilée se met en
marche. Le contact est immédiat. Au gré des pianissimos et
fortissimos, le magma humain se balancera, frappera dans ses mains, se
lèvera, se rassoira, se relèvera, etc.
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The
Magic Platters a son rang à tenir et il le tient bien. Les voix sont
superbes, le rythme, envoûtant, l’orchestration, accomplie. Depuis
le temps que cela dure, au gré de quelque six décennies, le groupe
s’est sans cesse renouvelé, autour d’un répertoire savamment
préservé, que les anciens ont su transmettre aux successeurs.
L’émotion est à son comble quand Ella
Woods, actuelle égérie du show à l’américaine, chante en
français « Hymne à l’amour ». Les tubes immortels se
succèdent, jusqu'à ce « Only you » final qui parachève
la rencontre.
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D’avance,
la cause était entendue. Sans conteste possible, ici, est atteint le
pic des Polymusicales 2010. Un cadeau royal, offert gratis, par une
municipalité qui sait rassembler les festivaliers.
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Suite
et fin du programme à 21h30, place de la Mairie : Variétés
avec Laurent Comtat (13 août), Revue Parisienne (14 août).
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