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  Vidéo  Carmen = 3' 45" (Retard de la mise en ligne dû à une panne de logiciel)

     
La vie parisienne, Princesse Czardas, La Périchole, Véronique, West side story, La Veuve joyeuse... Tout y passe ! 
   

Un goût pour la musique se développe avec bonheur à Bollène. Une parfaite illustration nous en est donnée avec les Floraisons Musicales, administrativement sises en notre ville, mais qui rayonnent largement en Provence en commençant par servir les Bollénois. Trois concerts leur sont gratuitement offerts dans l’année par la municipalité : pour le nouvel an, lors du festival d’été (Polymusicales) et des journées du patrimoine (septembre).

Le cru 2015 vient donc de débuter ce dimanche en fin d’après-midi par le 6^ème concert du nouvel an qui a congestionné la salle Brassens, prise d’assaut une heure avant son ouverture par un public définitivement conquis, auquel Jacqueline Morel, déléguée à la culture, avait beau jeu pour rappeler : « Nous entendons défendre la qualité pour tous, mélomanes avertis ou non. »

L’opérette a fait mouche !

Effectivement, chacun y a trouvé son compte en se délectant d’un programme survitaminé, d’une exquise vélocité. A juste titre baptisé « L’opérette fait mouche », un cocktail lyrique tisse une trame romanesque avec des extraits de La vie parisienne, Princesse Czardas, La Périchole, Véronique, West side story, O Sole Moi, etc… Le tout est puisé chez Offenbach, Kalman, Messager, Paolo Tosti, Bernstein et Di Capua !

Dans la foulée, Bizet et son incontournable Carmen ont basculé du registre opéra dans celui de l’opérette. Cette entorse nous a valu ce fameux air, « Habanera », version lascive et comique, par une magnifique interprète, Isabelle Florac (soprano), entourée d’Angelo Citriniti (ténor) et Mikhaël Piccone (baryton).

Ce trio vocal excellent est soutenu par Valérie Florac (piano) qui, seule, se substitue allègrement aux habituels accompagnements orchestraux. Au final, encouragés par les ovations, ces quatre artistes habités ont ajouté à leur florilège « l’Heure exquise » de la Veuve joyeuse (Lehar) résumant à elle seule ces merveilleux moments musicaux, unanimement appréciés.