Accueil   Reportages   Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique      Archives     Voyages     Contact        

Portrait Alain Godéreaux : une incoercible envie de peindre  
L’artiste a entrouvert son atelier à quelques amis intimes. 
Nous sommes fiers d’être du nombre  
Mai 2011

Episodes précédents

    
   

Doucement mais sûrement, Alain Godéreaux marque son territoire. Depuis son enfance au Maroc (il est né à Rabat), il trimbale comme un atavisme artistique. A 19 ans, il part en Polynésie, séjourne durant deux ans sur une goélette et se gorge de lumière. Plus tard, il découvre des ateliers de ferronnerie à Lyon. L’envie de peindre le taraude.

Mais il doit s’extirper du bercail et de l’influence d’une mère artiste peintre, la bien nommée Muguette, dont les compositions flamboyantes, résolument figuratives, font fureur au village. Mais ces effusions idéalistes n’orientaient guère ce fils inassouvi vers un concept hybride qui, aujourd’hui, lui fait dire : « Abstraction et irréalité pour moi ne font qu’un ».

Ce cheminement en passe par la découverte de Dali, Picasso ou Zao Wou Ki. Des artistes résidant au village, tels que Michel Causse et Roland Riché (présents à l’inauguration de son atelier), contribueront à son initiation.

Par ailleurs victime d’un accident du travail (étranger à son art), il deviendra titulaire d’une rente compensatrice, lui permettant de poursuivre ses recherches artistiques.  

Il privilégie les formats carrés et les techniques mixtes, traitant ici des quatre saisons.

   

Un atelier sous les toits

Le voici reconnu par  « Art et handicap » qui affirme : « L’équivalent du quart des efforts, fourni par les handicapés, suffirait aux personnes valides pour s’épanouir très vite. » L’association bienfaitrice croit donc en lui et l’a inclus dans son itinéraire promotionnel auprès de grandes entreprises telles que Bouygues ou Avera. 

Ainsi vient-il de participer à une exposition chez SPIE Communications, à Marseille, qui lui a acheté une sculpture. Par ailleurs, entre autres projets, figure une exposition en 2012 à la Ferme des Arts, à Vaison-la-Romaine. 

Entre temps, on le remarque au Salon du Drac, organisé à Mondragon par « Nuances », et, surtout, au Salon de Noël à Bollène en 2009, qui confirme son entrée par la grande porte. Parallèlement, durant ces cinq dernières années, il parvient à asseoir son œuvre encore naissante dans un atelier, au cœur du village, où il vient d’inviter ses amis à une tardive pendaison de crémaillère.

Alain Godéreaux travaille dans les courants d’air, sous les toits. L’hiver, il y fait froid. L’été, il y fait chaud. Qu’importe ! En ce printemps fécond, et à l’instar de cette « Vie de Bohème », chère à Puccini et Aznavour, le credo du peintre en quête de notoriété reste indestructible. Nous aussi croyons en lui. Donc, à bientôt !

Sont présents : le peintre Michel Berberian (à gauche)   http://www.berberian.fr/
 les peintres mondragonnais Michel Causse et Roland Riché (à droite)

  
Entre deux sculptures à la fois primitives et modernes, s'étalent les abysses océanes...

  

L'artiste travaille sous les toits, tout près des ruines féodales du château qui dominent le village. 

Haut de page