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 Canton de Bollène - Loisirs et Solidarité des Retraités - Mardi 24 Avril 2018
De belles rencontres littéraires trop peu appréciées 
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Bénédicte Rousset, romancière (au centre)           Un noyau fidèle aux rencontres littéraires de LSR.

Toujours animées par Richard Sablon, président de Loisirs et Solidarité des Retraités (LSR), les rencontres littéraires se poursuivent deux fois par an. Elles sont consacrées à des auteurs régionaux, en quête de reconnaissance, et offrent aux lecteurs potentiels l’occasion d’approcher concrètement un écrivain. La genèse d’un ouvrage, son éventuelle dédicace et le verre de l’amitié font partie de la rencontre. Pour autant, ce dispositif accueillant ne fidélise qu’un noyau de seniors, par ailleurs plutôt friands de concours de belote ou de lotos. 

Trop d’absents ont donc encore manqué un face-à-face édifiant avec, cette fois-ci, Bénédicte Rousset, jeune et ravissante romancière, établie près d’Orange et, par ailleurs professeur de français. Ce goût pour l’écriture la tient depuis l’enfance dans l’imprimerie de son grand-père où, entre autres, elle a découvert des écrits publiés par ses ancêtres dont le félibre Gabriel Bernard.
 
Parallèlement à son penchant pour Maupassant ou Yasmina Khadra, cet atavisme accouchera d’un premier roman policier assez court, puis d’un second, présenté par LSR, « Le lis des teinturiers », en corrélation avec certaine rue avignonnaise, dite des Teinturiers. Aaron pense être l’élu et cherche son alter ego. Anna et Alphie n’ont qu’un lien épistolaire. Elles sont aussi liées à des meurtres. Entre Vaucluse et région lyonnaise, le commissaire Berthier est confronté à des prédateurs. Au lecteur de démystifier cette trame savamment alambiquée !    J. P.




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