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 Canton de Bollène - Loisirs et Solidarité des Retraités - Mardi 27 Février 2018
Alors, on n’aime plus assez lire chez les retraités ?
Deux auteurs pourtant passionnants étaient les invités de la tribune LSR

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Marc David

Deux fois par an, les rencontres littéraires restent un joyau du genre chez LSR (Loisirs et solidarité des retraités). Elles tirent vers le haut les retrouvailles des seniors, pas seulement destinées à la belote et aux lotos récurrents. Alors pourquoi si peu de monde ? Richard Sablon, président, dirige lui-même ces après-midi instructifs en invitant des auteurs régionaux, soumis aux bienveillantes questions du public autour du verre de l’amitié. Que faut-il faire de plus ? D’une inspiration diamétralement opposée, deux auteurs viennent donc d’honorer la tribune de LSR. 

Marc David prospecte l’univers carcéral. Il vient de publier « Taulard » (chez Edilivre). Cette histoire est celle d’un quadra qui a purgé 15 ans en prison. Il lui reste une demi-vie à vivre. Un vieil amour retrouvé l’aidera-t-il à revivre ? Cette trame s’inspire d’un bénévolat réel dans une prison. « Je suis animateur auprès de jeunes délinquants qui ne savent pas résister à la frustration et auxquels j’essaie d’apprendre le sens de la règle au travers de jeux », explique l’auteur qui affectionne les sujets difficiles. Son premier roman « Les lueurs folles » (2013) conte l’histoire d’un malade avide qui n’a plus que quelques mois à vivre. Le prochain « Des mouches dans la tête »  (en cours d’écriture) hante l’univers psychiatrique.

Dominique Lin parcourt un tout autre domaine, paisible et bucolique. Parmi six romans publiés, il a choisi de présenter « La Grande Borie » (édition Elan Sud) qui n’est pas le plus récent. C’est le retour aux sources d’un photographe de mode quinquagénaire qui redécouvre le pastoralisme, la transhumance entre les Cévennes et la Drôme provençale. « C’est un chant de la terre contemporain, comme en peignaient en leur temps Balzac ou Zola », précise l’écrivain qui ne lésine quant à la comparaison, mais a aussi son mot à dire en tant que formateur et responsable d’ateliers d’écriture.   J. P.


Dominique Lin

     


Les rencontres littéraires ont lieu deux fois dans l’année à l’espace de l’Amitié.

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