Pèlerinage à Notre-Dame des Plans
Dimanche 3 septembre 2006


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Clip Vidéo pèlerinage                Clip vidéo départ père Pariseau

Les tambourinaires ouvrent la marche 
et respectent une connotation traditionnelle.

On attend toujours beaucoup de ce dimanche-là

C'est le premier du mois de septembre qui, chaque année, concentre les pèlerins à Notre-Dame des Plans. 

Un peu dilué dans l'atmosphère paradisiaque 
d'une belle fin d'été, 
le rituel s'estompe dans les mémoires. 

Rappel succinct. La grande peste sévit et fait des ravages 
en 1720. Le village est miraculeusement épargné. 
La Vierge en sera remerciée. Un pèlerinage lui sera dédié. 

D'autres miracles auraient ranimé la ferveur populaire :
une épidémie de choléra épargne à son tour le village 
en 1850 et le tracé du canal de Donzère-Mondragon évite 
de justesse la chapelle en 1949.

Aujourd'hui, ce jour festif coïncide avec une kermesse et un repas en plein air, concoctés par la paroisse Sainte-Trophime.

Marinette Serre dirige la chorale paroissiale, 
distribue des programmes, assume toute une logistique 
depuis trois ou quatre décennies.

Elle escorte la procession, canalise le flux, lui donne le ton et l'intime de chanter avec elle "Notre Dame des Plans..." 

Rien n'est laissé au hasard !   

Les ouailles font le plein de la chapelle. 
Les derniers arrivés resteront debout 
ou dehors sur le parvis. 
Ce dimanche-là, l'office se substitue 
à celui de l'église Sainte-Trophime. 

Il se charge d'une émotion particulière. 
Le père Claude Pariseau célèbre sa dernière messe 
à Mondragon. Carpentras le réclame. 
Le diocèse l'a nommé à Saint-siffrein. 

Dur, dur, pour les Mondragonnais ! 

Depuis bientôt dix ans, l'excellent choeur mixte
"Lou Cantaire dou Soulèu" de Cavaillon
vient en renfort. 

Il est actuellement dirigé par Olivier Millorit
qui se déclare "heureux de l'accueil des Mondragonnais".

 

Voilà qui rehausse l'office et, l'après-midi, 
permet un concert de chants sacrés et traditionnels.

Puis, en début de soirée, le Salut du Sacrement 
clôture le volet liturgique. 

Reste le volet festif qui s'apparente à une kermesse, dans un cadre idéal autour du saint lieu. 

Des stands avenants alignent des travaux d'aiguille, 
des jeux pour enfants, une buvette, une tombola, etc.

Point d'affaires fracassantes, 
mais tout juste de quoi renflouer d'humbles cagnottes 
au profit de la communauté.

Une météo clémente ajoute au caractère idyllique
de l'événement. Pour sûr, l'épisode 2006 culmine 
au firmament !

Au fil des stands, se nouent les conversations. 
Ne pas être à Notre-Dame des Plans
ce jour-là ne s'imagine pas.

Des familles entières pourvoient au marché,
petit par la taille mais grand par le coeur.
Vendeurs et acheteurs sont du même tonneau. 
Mondragon s'y révèle 
sous un jour simple et chaleureux.  

N'en citer qu'un et pas les autres reste délicat. 
Tant pis pour ce chouchoutage involontaire. 

Jacques Maucci évoque ici sa fidélité
à Notre-Dame des Plans, située à 3 Km au nord du village entre la Nationale 7 et le grand canal. 

"Du temps de ma jeunesse, nous y venions à pied",
explique aujourd'hui l'ami Maucci aux automobilistes.

Pas moins de 220 convives se sont régalés 
en plein air d'un bon couscous, 
mitonné par Jean-François Tramier (ci-contre) 
et Franck Reynaud.

Sympa, non ?  

Autre pilier de la paroisse et maman du précédent,
Josette Tramier agit bénévolement sur tous les fronts. 

Elle veille ici au bon déroulement des agapes.
Par ailleurs, l'aumônerie lui doit beaucoup.

L'ami Maucci galèje.
C'est sa nature.

Mais il enrichit surtout la mémoire collective et, 
le cas échéant, répare les bourdes de l'histoire locale. 

N'est-ce pas grâce à lui si j'ai cessé de parler 
de la "Croix Sainte-Trophime" (qui domine le village) 
alors qu'il s'agit de la "Croix des Missions" ?

pUn événement attendrissant a marqué cette belle journée
autour du baptême de Meily Flamer-André (3 mois)
ici dans les bras de Marie-Louise Paillon (94 ans),
son arrière-arrière grand-mère et doyenne de la paroisse 
qui expose de ravissants travaux d'aiguille au sein de la kermesse. 

Le maire Christian Peyron (Kiki pour les intimes)
fait partie de la fête. Il a remis la Médaille de la Ville au père Pariseau qui vient de fêter son départ au presbytère. 

La présence du maire est bien perçue. 
La proche et toute nouvelle usine de traitement de boues
bientôt mise en service l'est un peu moins.

Mais progrès oblige ! 

Un ultime sourire avant de nouvelles missions à Carpentras.
Nous ne sommes pas près d'oublier ce visage affable
qui préfère déjà de futures responsabilités
aux déchirements vains d'une séparation. 
Mais Saint-Siffrein et la capitale du berlingot ne sont pas si loin.
A bientôt, père Claude Pariseau !
Clip vidéo départ père Pariseau

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