Le projet consiste à démolir partiellement une partie des maisons qui sont inoccupées depuis plus de 30 ans et dans un état de délabrement avancé, insalubres et dangereux.

La situation est aujourd’hui préoccupante ! Des jeunes squattent ces bâtiments pour consommer des produits illicites et du gaz hilarant ! Les voisins doivent-ils subir ces occupations illégales et attendre l’écroulement pour enfin élargir leur rue et la sécuriser ?

 Les travaux de réhabilitation sont très onéreux quel que soit l'investisseur et une fin locative n’est pas opportune. Nous avons essuyé des refus des bailleurs sociaux et privés.

L’offre sur la commune est supérieure à la demande (selon les données INSEE avec 191 logements vacants en 2017) et l’absence d’un extérieur et de stationnement ne rendrait pas les biens très attractifs.

Enfin, il convient de rappeler que cette zone est classée en aléa fort dans la cadre du Plan de Prévention, des risques naturels inondation, bassin versant du Lez.

 Le diagnostic, établi par une architecte spécialisée, n’a pas permis d’établir un intérêt patrimonial ou historique particulier.

Néanmoins dans le projet en cours, les élus et moi-même souhaitons maintenir un bâti hétérogène permettant d’assurer la continuité de l’alignement du centre ancien.

Enfin et pour conclure, l’espace public est le lieu des innombrables pratiques de la vie urbaine (commerce, culture, rencontre…) à travers lesquelles il exprime son rôle social et économique.

La mise en valeur des espaces publics constitue un levier de redynamisation et d’accompagnement de la vie du centre ancien. Créer « un îlot de fraîcheur au cœur du village » pour faire face « aux pics de chaleur ». En bref, il fait plus chaud en ville qu’ailleurs. D’où l’idée de multiplier les points d’eau en circuit fermé et de planter plus d’arbres. Il faut donc envisager un partage équitable de l’espace public, qui ne se fasse pas au détriment des différents usagers du centre-ville, ne serait-ce que du point de vue de la sécurité incendie, ou de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite ou encore de la collecte des ordures ménagères.

M. Maucci a voté pour ce projet en séance délibérante le 22 juin et 28 septembre 2020 (je vous laisse le soin de découvrir l’article de presse réalisé à l’époque en pièce jointe).  Voir cet article

Lors de la dernière séance du Conseil Municipal, il a voté contre une demande de subvention pour mener à bien ce projet. Nous en avons pris acte.

Les élus du Conseil Municipal et moi-même n’avons que pour seul et unique objectif de permettre aux Mondragonnais et Mondragonnaises de bien vivre leur village.  

Bien cordialement,                                                                                                  Christian Peyron, maire

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