Déjà,
en septembre dernier, la 36ème fête provençale débutait
par un hommage au poète bollénois Pierre Millet (1913-1998) qui aurait
donc eu 100 ans cette année. D’où le dépôt
d’une gerbe devant sa maison natale, située dans un angle de
la place de la mairie, en présence de Jean Millet, fils du défunt, et
d’une escorte d’élus et sommités locales.
Deux mois
plus tard, aujourd’hui donc, un second hommage à la gloire du poète
disparu vient de rassembler les mêmes admirateurs, en un tout autre
point du centre ville, situé rue Auguste Louis, où de récents aménagements
ont permis à la Ville de mettre en valeur une place, évidemment baptisée
« Espace Pierre Millet ».
Sont donc
présents Marie-Claude Bompard, maire, et divers adjoints dont Claude
Raoux ; Jean-Pierre Lambertin, vice-président du Conseil général ;
des représentants des associations Parlaren et Li Cardelina, valeurs sûres
de la tradition provençale.
Un engou
ement véritable
Des éloges
appuyés ont ricoché sur plusieurs lèvres. Citons celui de Jean-Marc
Courbet, majoral du Félibrige, qui, déjà, en septembre dernier, retraçait
le parcours du poète bollénois, aux côtés de la conférencière Marlène
Sillan, ex-enseignante à Orange où elle a intimement côtoyé Pierre
Millet au point de lui succéder dans l’enseignement de la culture
provençale.
Bref,
derrière l’apparat, un peu répétitif, mais rehaussé d’un bel
intermède chanté par les enfants de Li Cardelna et joué par Emilie
Borron, émerge un engouement véritable pour le poète disparu. On
l’a dit « tiraillé
entre le pur et l’impur, la nature et les femmes, et dont la poésie
embrase les cinq sens ». Des souvenirs écrits en 1954, jamais
publiés, ont fait l’objet d’une parution récente « I raro
de l’estiéu » (Aux marches de l’été). L’ouvrage
bilingue (provençal et français) est disponible chez Parlaren et coûte
20 €.
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