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Comité des Fêtes L’éclosion d’une guinguette a ranimé le village 
Un entracte nostalgique au coeur de la torpeur estivale. 
Mais mieux valait avoir son ticket pour y manger !
Jeudi 14 Juillet 2011

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   Non, ce n'est pas la guinche du siècle. Mais j'ai croisé pas mal de sourires. En revanche, je n'ai rien mangé (voir plus bas).  Mais Audrey m'a offert un panaché ! 
   

Ce 14 juillet a vu éclore une guinguette en plein cœur du village. Cette initiative est à mettre au crédit du Comité des fêtes qui tentait de renouer avec des animations estivales disparues. 

La place de la Paix et ses platanes offrent un décor idéal. En toile de fond, la chapelle des Pénitents et, plus haut, les ruines du château féodal, ajoutent à certaine esthétique.

Autour de la buvette, des canotiers coiffent des têtes et évoquent les fameuses guinguettes peintes par Renoir ou Monet. Mais nous sommes loin des pétulants bals populaires d’antan qui ont inspiré les impressionnistes. Autres temps, autres mœurs. 

Ne décourageons pas l’organisation qui s’échine à amuser la population. La guinche, animée par Figaro Chanson française et Tournée générale, fut un peu longue à démarrer. 

Un méchoui à midi (70 couverts) et une paella le soir (120 couverts) ont calé les appétits. Le tout bordé par quelques stands de produits du terroir.  

Des canotiers dignes des guinguettes peintes par Renoir.

   

 Un marché de produits de terroir étoffe la guinguette avec notamment les fromages de la Ferme Verdoulet.
   
Des casquettes à la Gavroche concurrencent les canotiers. 
   
Mon pote Charly a préféré le béret basque.               Le maire (au centre) est de la fête.                    Le canotier de Gérard est très représentatif.
   
Un méchoui à midi et une paella le soir ont calé les appétits. J'ai eu le droit de photographier, mais pas de manger (voir plus bas).  

La jeunesse du village est bien là. Voici des sourires comme je les aime. Mondragon-plus.com en raffole ! 
 

Et voici Meszigues et Charly. Vert et violet sont deux couleurs complémentaires... On ne l'a pas fait exprès !
   
Apparemment, ils se régalent. Ils en sont à la paella du soir. La aussi, les pelletées sont âprement comptées.
On m'a subsidiairement proposé des saucisses. Mais le charme était rompu. Alors je suis parti... 
   
Ces deux images  me nouent les tripes... Pas vous ? 
A gauche : l'instant de grâce d'un 14 juillet, une bulle de bonheur fugitive...
A droite : un condensé de nostalgie que ne parvient pas à étancher la buvette...
Ci-dessous : le temps de splendeur des guinguettes telles que les peignaient les impressionnistes...
   
Renoir - Le bal du Moulin de la Galette (1876)
   
Pas de méchoui pour bibi !

 

Pas de ticket, pas de méchoui qui ne compte que 70 tranches et pas une de plus ! Y a pas de quoi en faire un fromage. Tout juste une tempête dans un verre d'eau... Tout de même avec un petit pincement au coeur...

Le méchoui est bien cuit (bravo à l'ami Jean-Louis Feigniez). Je l'ai photographié sous tous les angles (comme on me l'a demandé).  Je rentre quand même chez moi (j'habite à deux pas) pour bouffer des nouilles, tout seul sur mon coin de table. Ça alors ! 

Le porte-monnaie à la main, je viens d'être refoulé pour n'avoir pas réservé un repas. Je suis d'autant plus coupable que j'ai fait de la pub (presse et site) pour que les presque 200 convives (méchoui à midi et paella le soir) n'oublient pas de bien réserver, eux ! 

Moi, je n'y ai pas pensé (bouffé par les Polymusicales de Bollène)... Mea culpa ! Le règlement du Comité des fêtes est intraitable. (Cet incident n'est pas le premier du genre). Alors que partout ailleurs (Mondragon, Bollène et les alentours), en tant que chroniqueur (journal et site), je fais évidemment partie des "exceptions" à caresser dans le sens du poil. 

Mais suis-je une exception ? Même si Mondragon-plus.com fait (bénévolement) mousser le chocolat et remplit des pages comme celle-ci à longueur d'année ? Je vous laisse juges...  

 

Je rentre chez moi pour bouffer des nouilles 
tout seul. Tu parles d'un 14 juillet ! 

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