Accueil   Reportages   Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique      Archives     Voyages     Contact        

Chasse de Derboux Un cabanon incendié pour la seconde fois à Derboux
Un scénario machiavélique reproduit à l’identique
avant l’ouverture de la chasse
Mardi 24 Août 2011

Episode précédent

 

Déjà incendié par une main criminelle l’été dernier, puis aussitôt reconstruit, ce cabanon vient de nouveau d’être la proie des flammes dans des conditions identiques, comme l’explique Henri Gélibert, président de la société de chasse de Derboux : « Le 14 septembre 2010, une pluie récente et l’absence de vent limitaient les risques d’étendue du feu qui s’est déclaré vers 22 heures, afin que les pompiers de Mondragon et Bollène arrivent à temps.

Ce 8 août 2011, les conditions étaient identiques : humidité ambiante et absence de vent, et feu déclaré vers 22 heures. Dans les deux cas, nous sommes à la veille de l’ouverture de la chasse. »

Ce scénario machiavélique serait donc l’œuvre d’un revanchard « intelligent » qui cible la société de chasse avec précision.

Alors que l’enquête de gendarmerie, liée au premier délit, n’a toujours pas abouti, une seconde plainte vient d’être déposée.

Henri Gélibert ne trouve plus de mots assez durs pour exprimer son écœurement : « C’est l’acte lâche et criminel d’un ou plusieurs incendiaires qui n’ont pas le courage de s’exprimer loyalement.

S’ils ont quelque chose à dire, nous les attendons de pied ferme ! Qu’ils ne s’imaginent surtout pas que nous baisserons les bras. L’ouverture de la chasse s’est quand même déroulée normalement le 15 août dernier et le cabanon sera de nouveau reconstruit. »

 

Henri Gélibert, propriétaire et président
de la société de chasse de Derboux

 

Un préjudice intercommunal

Le préjudice s’étend au niveau intercommunal. Situé en bordure de la route, dans un cadre idéal, ce cabanon se destine à l’accueil de diverses autres associations de Mondragon et Bollène, telles que la Souco de Derboux, Le Perdigaou, l’Oustau dou Piuei, le Chien d’arrêt, l’Amicale des sapeurs pompiers, etc.

Toutes sont solidaires et soutiennent Henri Gélibert « qui les en remercie vivement et peut aussi compter sur le soutien du maire, Christian Peyron, également outré par cet acte inqualifiable. »

Seule a résisté une carcasse calcinée qui sera bientôt
remplacée par un nouveau cabanon.

Haut de page