Zik à Gogo
Comité des fêtes

  Ils l'ont osé !
Une collaboration courageuse pour
un concert (trop) « retentissant »

Samedi 1er novembre 2008

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p Trois égéries p La buvette p Céline cause... p Les fans sont là p La sono p Mondragon
 
p Com’X  (Pont-Saint-Esprit)

p Roultaboul et les Banaboo (Montpellier)

p 100 grammes de Têtes (tête d’affiche nationale)

 
  • Annoncée pour 20 heures, la « déferlante Zik à Gogo » ne débutera qu’à 21 heures. Anticonformisme oblige. Paradoxalement, une organisation pointue ne laisse rien au hasard (voir plus bas). Une billetterie souple est dotée d’une corbeille remplie de boules kiès pour les tympans fragiles. Des gardes mobiles, qui n’auront pas à intervenir, veillent à la sécurité.
     

  • Aucun siège n’encombre la salle. On n’est pas venu écouter du Schubert. Debout devant la scène, le public se dandine mollement, tétanisé par l’avalanche des décibels, ou bien soubresaute, agglutiné près des artistes. Une frange moins expansive, assise par terre au fond de la salle, tourne carrément le dos à cette lame de fond, engendrée par trois groupes (photos u ). 

Com’X
(Pont-Saint-Esprit)

Roultaboul et les Banaboo
 (Montpellier)

100 grammes de Têtes
(tête d’affiche nationale)

 

  • Cette approche objective n’est pas celle d’un mélomane. La ligne mélodique vole en éclat. Itou pour le texte qui se résume souvent à des clameurs inintelligibles.
     

  • De quoi peut-il donc s’agir ? D’un phénomène de société. D’un malaise, diront les alarmistes. D’un audacieux pari, dirons-nous ici, co-organisé par Zik à Gogo, sis à Bollène, et le Comité des fêtes de Mondragon.
     

  • Par la voix de sa présidente, Céline Ros, ledit Comité « voulait rompre avec les manifestations habituelles telles que spectacles traditionnels, marchés de Noël ou fête médiévale du Drac. »

 

p Ils sont venus d’un large périmètre mais très peu de Mondragon  

 
  • Or, si l’affluence ratisse large jusqu’à Montpellier, la population locale n’a que peu suivi, au grand dam de Céline Ros qui réagit : « Les Mondragonnais sont difficiles à bouger. C’est décevant ! »
     

  •  Plus nuancés, admettons quelques réticences de la part du public familial qui, en revanche, devrait affluer lors de ce prochain rendez-vous :

 

13ème Rencontres des Musiques et Saveurs de terroirs, proposées par le Comité des fêtes de Mondragon et axées sur les Tziganes, les 14 et 15 novembre prochains.
Contact : 04.90.30.19.41.

 

 

p Céline Ros, présidente du Comité des fêtes :
"Les Mondragonnais sont difficiles à bouger."

 
 
p Ils viennent de Vaison-la-Romaine. p Entracte p Quelques rares Mondragonnais sont là.
 

p Aurélie Bathelier, présidente de Zik à Gogo (au centre)
et ses deux  collaboratrices, Séverine et Emmanuelle

Un agitateur musical très pointu
 
  • Pour tumultueuses qu’elles paraissent, les vagues de Zik à Gogo ne s’agitent pas dans l’à-peu-près. Aurélie Bathelier, présidente, explique : « L’association est née en 2004, mais n’a débuté ses activités qu’en 2007 avec quatre concerts dans l’année dont un tremplin. Peut-être y aura-t-il cinq concert en 2009. Le groupe gagnant s’assure la première partie d’une tête d’affiche du concert suivant. »
     

  • D’où viennent les postulants et combien sont-ils ? Réponse : « Leur nombre est impressionnant. Ils sont basés à Bollène et ses environs, mais sont aussi recrutés via Internet. Pour cette soirée à Mondragon, ont été sélectionnés trois groupes sur vingt-quatre. »

 

Prochain tremplin : Samedi 29 novembre, salle Brassens,
à Bollène, avec quatre groupes dont deux de Bagnols-sur-Cèze,
un du Teil et, en clôture et tête d’affiche, Raoul Petite. 
Contact : zikagogo@yahoo.fr
- www.myspace.com/zikagog

 
 

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