Saint-Paul-trois-Châteaux
Musique en son écrin

Créneau « jeunes talents »

Concert intimiste hors pair avec Sarah Zajtmann

Mardi 12 août 2008

Vidéo (3' 30")               Voir aussi : www.sarah-zajtmann.fr

 

p Une maturité précoce, une silhouette gracile, une poigne insensée, des nuances ineffables... Le top !

 

  • Depuis bientôt 20 ans, « Musique en son écrin » fait le bonheur des festivaliers en quête d’émotions vraies.

  • Lionel de Bimard les accueille dans l’hôtel particulier qui porte son nom. Marquée par le temps, la demeure mêle passé et présent. Sur des tentures jadis pourpres qui virent au brun, entre des portraits de famille, s’immiscent des peintures et sculptures contemporaines, exposées durant le festival. L’écrin et son contenu ne font qu’un.

  • Pas de salle de concert, un corridor à ciel ouvert ou un jardin intérieur font l’affaire.

p Lionel de Bimard

p Déjà au firmament à 11 ans

 

  • Qu’une averse survienne, et c’est le repli en un coin sec de la grande demeure. Loin de lui nuire, ce cas de figure vient d’ajouter au caractère intimiste de cette soirée d’exception autour de Sarah Zajtmann, pianiste et virtuose précoce (11 ans), déjà bardée de prix internationaux.

  • Imperméable aux aléas météorologiques, toute de grâce évanescente, la jeune concertiste dotée d’une poigne insensée a servi au public agglutiné autour d’elle du J. S. Bach, Beethoven, Liszt, Tchaïkovski, Rimski-Korsakov, Poulenc, Ravel, Debussy, Fauré… Impressionnant !

p Ilan (7 ans) sur les traces de sa soeur qui n'en reste pas moins une enfant...                                                  Sarah parcourt des bandes dessinées durant l'entracte p

 
 
  • On y retrouve des pièces célèbres prisées du public et des exécutants hors norme, sommés de faire leur numéro. A charge d’user d’une touche personnelle qui caractérise l’avènement d’un talent.

  • Celui de Sarah caracole déjà au firmament, grâce notamment aux « lamentations de Sacha », pièce ne nécessitant aucun exhibitionnisme pianistique, que lui a composée Etienne Perruchon.

 
 

  • Basée la Lyon, la famille Zajtmann constitue un contexte idéal. Marc, le père, pianiste, confirme : « Sarah a débuté auprès de moi à l’âge de 3 ans et dem. Ensuite, comme une plante qu’on arrose, plus cela pousse, plus il faut l’aider. »

  • La mère, Yael, flûtiste, éventuellement l’accompagne (comme elle l’a fait ce soir). Le jeune frère, Ilan (7 ans), tâte déjà superbement du clavier et compose.

  • Pour enfoncer le clou, Sarah, sommité en herbe à peine sortie de l’enfance, précise : « Grâce à des horaires aménagés pour ma scolarité, je travaille au piano au moins 5 heures par jour. »  

  • Ceci expliquant cela, il en découle deux sortes de mélomanes : ceux qui ont vu et entendu Sarah Zajtmann, à jamais impressionnés, et les autres, promis à une découverte insoupçonnée.

 

p Marc Zajtmann (pianiste) sa fille prodige et son épouse Yael (flûtiste)

 

p Le contexte familial est inespéré. Yael Zajtmann est accompagnée par sa fille. Cela tombe sous le sens.

 

p Le succès est grand. C'est un bain de jouvence, nourri d'un jeune talent.   Vidéo (3' 30")

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