Plus de trois mois nous séparent encore de Noël. Mais l’engouement est tel que les régiments de santons trépignent d’impatience pour ce que l’organisation nomme « une merveilleuse tradition provençale ». Bollène en a fait une de ses spécificités.

Nous n’en sommes plus au temps des concours de crèches qui animaient les quartiers. Ni aux expositions annuelles dans le hall de l’hôtel de ville. En 2019 à la Cigalière, surgissait le 1^er Salon des santons, exporté à l’air libre en 2020 sur la place du 18 Juin pour cause de crise sanitaire, mais réintégré cette année avec faste à La Cigalière.

Rehaussée par le lancement de drapeaux et des danses provençales par le groupe traditionaliste du Haut Comtat « Li Cardelina », l’inauguration s’est conclue par un vin d’honneur.

Sylvie Roverch, santonnière bollénoise

Guy Roverch anime son atelier ambulant.

En l’absence d’Anthony Zilio, maire (excusé), dans son discours, Françoise Bouclet, adjointe à la culture, a joliment rappelé : « Ces santouns (petits saints en provençal) dépassent nos frontières régionales et sont les ambassadeurs de notre culture.  A l’origine en mie de pain ou en papier mâché, ils ont pris plus de consistance en devenant en argile rouge les représentants des métiers d’autrefois. »

Vingt-six stands régionaux honorent cette remarquable 3^ème édition, décortiquée jusqu’au moindre détail par une foule de visiteurs. Citons en particulier le couple bollénois Guy et Sylvie Roverch, santonniers depuis près de trente ans et dont les expositions sont enrichies d’un atelier ambulant, ouvert aux enfants.

Ainsi se perpétue la tradition. Etalé sur le week-end, ce salon d’exception est ouvert ce dimanche 3 octobre de 10h à 18h à La Cigalière, 180 chemin de la Malleposte.   J. P

La tradition se perpétue