Primo : il n’est plus question de retraite
aux flambeaux, mais aux lampions pour raison de sécurité. Deusio :
l’ascension du piton de Bauzon jusqu’à la chapelle du même nom
avait, cette année, une goût de revanche, parce que l’an dernier,
la froidure et le vent avaient limité le défilé nocturne à un tour
frileux du pâté de maisons.
Quoi qu’il en soit, rien n’entrave
vraiment la détermination joyeuse des Saint-Blaisiens. Une fois les
prières et chants consommés, là-haut, dans le saint lieu, ils sont
redescendus, dare-dare, vers leur auguste foyer pour partager un bon
chocolat chaud, suivi d’un spectacle désopilant autour du
ventriloque Yordane.
C’est leur façon, à eux, de bien fêter la
Saint-Blaise. Restent les activités, liées aux multiples sections
sportives et culturelles.