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Ville de Bollène - Polymusicales - Lundi 18 Juillet 2022
Polymusicales : Aurel Fabrègues, ténor prodigieux
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Presse
 


Vidéo 1 - "Une furtiva lagrima" (4' 10")


Vidéo 2 - Pot pourri (21' 15")
Pourquoi cette seconde vidéo ?

  

Un volet classique ou lyrique fait immanquablement partie des Polymusicales bollénoises. Lundi soir, dans le cadre intimiste de la cour Florence Forns, le cru 2022 s'est distingué avec les vocalises d'un jeune ténor  autodidacte, hautement inspiré, Aurel Fabrègues, issu d'une famille originaire de Bollène et de Caderousse, à la fois enfant prodige du pays et gloire montante nationale du beau chant.

En toute simplicité, accompagné d'un pianiste (Dominique Filon ou Michel Vigneron en alternance), le chanteur entame un florilège d'une vingtaine de plages qui commence par "Une furtiva lagrima". On entre ainsi de plain-pied chez Donizetti, avec une aisance vocale impressionnante. Ce naturel d'exception se confirme, entre autres,  chez Bizet (Les pêcheurs de perles), Franck (Panis Angelicus),  Gounod (Ave Maria), Lara (Granada), etc. Cet éclectisme lyrique est ponctué de compositions de Michel Legrand, de variétés vocalement amplifiées, ce qui nous amène à l'opéra rock (Starmania).

Ce répertoire composite découle d'une vocation a priori étrangère au grand répertoire classique. Ignorant ses plus grandes capacités, le jeune ténor prodige s'accompagne alors d'une guitare et égraine des standards de la variété. "J'ai commencé avec des revues de cabaret et ne me destinais pas du tout au répertoire lyrique", explique-t-il. Mais à 21 ans, issu d'aucun conservatoire, il envisage quand même de se perfectionner. Il vise haut en contactant Louis-Michel Bacci, chanteur basse de l'opéra de Marseille, lui-même disciple de son maître de chant, le grand baryton-basse José Van Dam. Une belle lignée ! Le maître Bacci, qui flaire un phénomène, piège alors l'élève dubitatif en l'enjoignant d'interpréter l'air de l'Elixir d'amour de Donizetti. L'exercice est convaincant. C'est la clé d'un répertoire considérablement élargi.

 Et pourquoi pas peaufiner le registre en chantant "La belle meunière" ou "Le voyage d'hiver" ? Le raffinement extrême des lieder de Schubert reste une opportunité pour Aurel Fabrègues, aujourd'hui sémillant trentenaire :"Justement mon pianiste m'y encourage vivement, mais j'ai actuellement d'autres projets ambitieux en cours sur Paris." Nous ne vous dévoilerons pas lesquels, dans l'attente d'une confirmation officielle.   J. P.

 
 
Une cordiale soirée haut de gamme dans la cour Florence Forns
 
 
Une voix, un piano suffisent pour un grande exigence.
  

            
Originaire de la région, l'enfant prodige a des attaches familiales et amicales à Bollène.


Une ligne de chant José Van Dam - Louis-Michel Bacci - Aurel Fabrègues

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