Pour ce second spectacle, ce mardi soir, les Polymusicles bollénoises, n’ont pas lésiné, ni sur l’éclat ni le renom de l’artiste accueillie. Toujours dans le respect des règles sanitaires dues au Covid 19, Carmen a donc enflammé la place. Rien à voir avec Bizet et sa célèbre cigarière. Il s’agit d’un ersatz de Céline Dion, d’autant plus pétulant que l’émule est plus jeune que son modèle. Une génération les sépare. 

Cette tribute Céline Dion est donc apparue au terme de deux ans de rodage entre l’Europe et les USA. Cela roule depuis 2002. L’on s’étonne d’un passage si tardif à Bollène où le festival n’a financièrement pas toujours les moyens de se payer les originaux, mais excelle dans le genre « Comme si on y était vraiment ».  

Carmen alias la grande Québécoise se targue d’user « Des mots justes qui sonnent ». L’enveloppe grandiloquente accentue le phénomène avec quatre musiciens et deux choristes, un diaporama géant sur écrans multiples et des effets pyrotechniques. L’unique Céline Dion n’en demande peut-être pas tant. Les Bollénois, si. Alors applaudissons comme eux !   J. P.

Suite des spectacles à 21h30 place de la Mairie (sauf MTI place du 18 Juin) : Génération Boys Band (14 août), Podium MTI Pairplex (20 août), Ballet de Mexico (21 août), Boney M Story (28 août).