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Au terme d’une quinzaine de spectacles très variés, comme le veulent par définition les Polymusicales bollénoises, le festival d’été s’est achevé ce mardi soir avec la fameuse Compagnie Equinoxe qui, l’an dernier, concluait déjà la saison festivalière avec « Le temps des copains », une évocation étincelante des années sixties, puisée parmi son vaste répertoire.

L’édition 2016 portait sur un historique musical, axé sur les plus grands thèmes du cinéma international. Des films muets aux dernières productions du 7^ème art, des frères Lumière à Kubrick en passant par Keaton et Spielberg, l’inépuisable filon est exploité au gré d’une rythmique impétueuse. Les chorégraphies sont superbes, ponctuées par des chants. Enumérer dans le détail les personnages ou les titres de films évoqués reste une gageure.

On se laisse empoigner par la déferlante visuelle et sonore, astucieusement rehaussée par deux immenses portraits stylisés qui, de part et d’autre, bordent le podium. Ce sont ceux de Charlie Chaplin et de Marilyn Monroe qui montent la garde.

Les ressorts d’Equinoxe, qui rebondissent partout en France depuis déjà treize ans, combinent avec brio chant, danse, comédie et acrobatie (à consulter : www.compagnie-equinoxe.com). Un retour aux Polys bollénoises en 2017, avec un nouveau spectacle, reste envisageable. Ce serait un joli cadeau. Rappelons qu’ici tout est gratuit et donc offert à un public choyé par la Ville.    J. P.