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     Orchestre de chambre                   Emilie Ménard (soprano)                 Claude Poletti (direction)                       Pierre Guiral (baryton)            Choeur mixte de Vaison-la-Romaine
  

Dans le cadre encore fraîchement restauré de la collégiale Saint-Martin, c’était, en tous points, la soirée haut de gamme des Polymusicales qu’ont honorée en masse les Bollénois. La plupart d’entre eux, lors de l’inauguration de la fin des travaux en février dernier, s’étaient déjà frottés au souffle généreux du Chœur Européen de Vaison-la-Romaine qui leur avait servi du Pachelbel,, Haendel et Mozart.

Cette fois-ci, le programme se concentrait sur Johannes Brahms et son requiem allemand, une œuvre monumentale en sept mouvements, pour chœur, deux solistes (soprano et baryton) et orchestre de chambre. Le tout était ici dirigé par Claude Poletti qui, en préambule, a expliqué qu’il s’agissait d’une musique sacrée et non liturgique, faisant partie d’une des compositions les plus longues de l'auteur, soit environ 80 minutes.

Voilà qui requiert tout même du cran de la part de l’auditoire, embarqué dans les profondeurs abyssales de la détresse humaine, consolée par l’expression musicale, due à Brahms.