La récente journée européenne des langues régionales a titillé les
consciences dans l’Hexagone. Créé l’an dernier, un collectif de défense a
rallié le Félibrige. Divers rassemblements protestataires ont eu lieu dans la
région. Celui d’Aix-en-Provence, annulé en raison du coronavirus, s’est
dispatché par d’autres actions à Orange, Carpentras, Avignon et, bien sûr,
Bollène.
L’association Parlaren et son président Stephan Jardin y ont brandi
une banderole devant le lycée Aubrac (photo) où, précisément, a été
supprimée l’option du provençal au baccalauréat.
Parlaren regrette
« un appauvrissement culturel, qu’il remédie, comme il peut,
par des cours de provençal, ouverts aux enfants et adultes, seulement
pour une remise à niveau, indépendante de l’éducation nationale. »
J.
P.