Accueil                             Contact                                Rendez-vous                                   Reportages                               Thèmes            
Commémoration Une rue porte désormais le nom de Marin Ramière  
Une émouvante cérémonie qui illustre le 65ème anniversaire 
de la victoire contre le nazisme et rend hommage au déporté mondragonnais
Samedi 10 avril 2010

Episodes antérieurs

   

  • A l’issue de l’assemblée générale départementale de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance (ANACR), qui s'est déroulée au village, suivait l’inauguration d’une plaque, nommant la rue du nom d’un ancien résistant, Marin Ramière, déporté à Buchenwald. 
      

  • Sa fille Francine, présente, très émue, se confondra en remerciements. « Nuit et brouillard », chanté par le regretté Jean Ferrat, ajoutait à l’émotion ambiante.  
        

  • Marin Ramière est né en 1904 à Bidon (Ardèche). Il est agriculteur et installé à la ferme de Notre-Dame des Plans. Il est mobilisé en août 1939 et affecté dans l’infanterie à Hyères. 

  • Il est démobilisé en juillet 1940 et rallie la Résistance. Durant plus de deux ans, sa ferme accueille un groupe actif (dont Louis Charrier, élu maire à la fin de la guerre).

  

  • Il participe notamment au sabotage des voies ferrées d’août 1942 à mai 1943, est arrêté et détenu deux mois à Orange. Faute de preuves, il est relâché, puis de nouveau arrêté, suite à une dénonciation anonyme. Il est emprisonné à Marseille, momentanément protégé par des gardiens qui rayent son nom des listes de départ pour l’Allemagne, avant d’être enrôlé dans un convoi pour Compiègne, puis expédié au camp sinistre de Buchenwald.
      

  •  Il survivra aux tortures et aux travaux inhumains des usines de Weimar, jusqu’en avril 1945, voici tout juste 65 ans. Malgré son extrême faiblesse, il participe à la révolte qui libère le camp avant l’arrivée des alliés américains. Une victoire au goût amer laissant derrière elle 51 000 morts.  
     

  • Marin Ramière n’a alors pas 40 ans et pèse 48 Kg. Il compte parmi les 21 000 rescapés de Buchenwald. Le 10 mai 1945, il débarque à la gare de Bollène-la-Croisière et est accueilli par les siens. La vie reprend son cours, mais ne sera jamais plus la même. Une rue du village porte aujourd’hui son nom, en signe de reconnaissance infinie.  

Dévoilement de la plaque "Rue Marin Ramière"

Francine, fille du déporté, et le maire. 

   

Un dépôt de gerbe au proche Monument aux Morts, puis le verre de l’amitié offert à la salle des fêtes, ont conclu cette digne cérémonie.

  

A l'occasion de cette cérémonie, le maire a évoqué le destin valeureux de Henri Bénissa qui a péri au combat lors "des tragiques moissons du 27 juillet 1944 à Saligney". 
Une rue ou une place portera prochainement son nom.

Haut de page