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Ville de Bollène - Samedi 23 et Dimanche 24 Mai 2015
Près de 150 drapeaux ont flamboyé dans le soleil et le vent  
Le 15ème rassemblement de drapeaux européens s’est
conclu avec faste samedi soir et dimanche à Bollène

  Episodes précédents
        

1. Le défilé 

       
Samedi en début de soirée. Li Cardelina revient d'Avignon et ouvre le défilé à Bollène, suivi par les dix groupes homologues venus d'Europe.
   

Les porte-drapeaux de traditions séculaires ont donc commencé par animer le parvis du Palais des Papes à Avignon (voir article presse). Cette démonstration éblouissante en annonçait une seconde, entamée le soir même à Bollène, où s’est poursuivi le 15ème rassemblement européen de lanceurs de drapeaux. Cette concentration est une biennale. Elle a lieu tous les deux ans quelque part en Europe.

Pourquoi à Bollène ? Parce que le seul groupe du genre en France, « Li Cardelina », y siège depuis sa création en 1959. C’est donc lui qui a orchestré la rencontre, comme l’explique sa présidente Brigitte Carillo : «  Le succès d’un même événement en 2002 nous a suggéré une nouvelle rencontre européenne dans le Comtat Venaissin qui est le berceau de cette tradition venue d’Italie au XIVe siècle ».

Bravo les Italiens !

En début de soirée, ce samedi, à Bollène, les quelque 150 drapeaux, répartis sur dix groupes, se sont ainsi rassemblés devant l’hôtel de ville, puis ont défilé au son de leurs musiques et tambours respectifs dans les proches artères principales. Voilà qui ne manquait ni de couleurs ni d’apparat ! Seul bémol : une assistance un peu chiche sur le point de départ, voire occasionnelle en bordure des boulevards. L’ingratitude des Bollénois la fiche plutôt mal !

Le public s’est tout de même étoffé, le soir, au gymnase Robert Astaud, dont les dimensions sont les seules aptes a contenir les démonstrations spectaculaires. Remerciée pour son soutien logistique et financier, la Ville était notamment représentée, sur la tribune, par Claude Raoux, premier adjoint. Les bollénois "Li Cardelina" ont remarquablement bien ouvert le spectacle. Quel punch ! Parmu leurs hôtes et homologues, tous magnifiques, notre coup de cœur va au groupe italien « Torre dei Germani », d’une maîtrise époustouflante !

Etalé sur le week-end, l’événement s’est poursuivi  ce dimanche de Pentecôte, d’abord dans la haute ville, à la collégiale Saint-Martin et dans son jardin. Après l’office, qui a congestionné  le saint-lieu, M. le curé a béni les drapeaux européens. Une animation a de nouveau ébloui l’assistance. Puis tout le dispositif est descendu vers la basse ville pour le spectacle de clôture devant l’hôtel de ville, où suivait une réception. Plus cool, l’après-midi combinait quartier libre et visite optionnelle du terroir.

   
Non, je ne vous mettrai pas le nom exact de chaque groupe... Meszigues se mélange les pinceaux !
Des drapeaux volent  (au centre) devant l'église Saint-Martin.
   

      


Ils partent de la place de la Mairie et vont vers celle du 18 Juin...
  
 
La foule est clairsemée... Pas très coopérants, les Bollénois !
  
   
 

Ceux-là, je les connais bien... Ce sont les hôtes et organisateurs bollénois "Li Carelina".

                               

2. Le spectacle

     
Samedi soir au gymnase Robert Astaud. Avant le spectacle, les hôtes européens se restaurent. 
   

 
Le mot de la présidente Brigitte Carillo    Cliquer ici
Voir aussi le mot de Madame le maire   Cliquer ici

 
   

Les lanceurs de drapeaux de Li Cardelina ont magnifiquement ouvert le spectacle !
Avec les Italiens (voir ci-dessous), ce sont les meilleurs du spectacle.
   
   
Coup de coeur pour les Italiens, le groupe « Torre dei Germani »
   
   
Les autres viennent de Hollande, d'Allemagne, de Belgique, de Hollande... Liste complète
   
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La buvette fait recette. Annie Vadon, présidente de Parlaren (photo 2) est bien là... 

                       

3. Collégiale Saint-Martin

  
Dimanche en fin de matinée. C'est le cadre idéal. Des drapeaux virevoltent avant la messe...
   


Pentecôte + drapeaux = une foi ragaillardie... La collégiale est archi-comble !
 
 
Quelle aubaine pour M. le curé  (secondé par le père Lelièvre) ! 
Outre les Bollénois, son dimanche de Pentecôte accueille des ouailles venues d'Europe ! 
   
   
Les drapeaux ont envahi le saint lieu... Seront-ils bénis ? Allez savoir !
   
 

 
 
Encore une démonstration éblouissante du groupe italien « Torre dei Germani »
   
 
M. le curé a mis son bel habit rouge. celui des grandes occasions. 
Je lui ai dit : "Père, vous avez béni des motos, des chevaux... Pourquoi pas des drapeaux ?"
"Ce n'est pas prévu, Jean", m'a-t'il rétorqué. Mais il s'est ravisé durant l'office ! 

Ce rassemblement festif me fait penser à ceux qu'ont peints Brueghel l'Ancien ou Jérôme Bosch (XVIe siècle).
   

 

   
En bénissant les drapeaux, M. le curé ajoute à la dimension exceptionnelle
de ce rassemblement européen. Côté public, il semblerait que trop d'absents
aient ignoré l'événement. Ce reportage tend à lui restituter toute son ampleur. 

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