En
marge de son assemblée générale, tenue en début de réunion à
l’espace culturel, l’association La Rose a proposé un débat, animé
par Jean-Louis Joseph, vice-président du Conseil régional PACA, et
Anthony Zilio, président de la Communauté de communes Rhône-Lez-Provence
(CCRLP). D’où une assistance accrue, venue du canton. Pas mal
d’incertitudes planent sur le public quant au patrimoine naturel, la
biodiversité, la transition énergétique, la réforme territoriale,
etc.
Comment
la Région peut-elle influer d’incoercibles évolutions ? Son
vice-président confirme que la décentralisation est toujours en marche
et que, contrairement à d’autres, la région PACA reste en l’état.
Mais elle devrait récupérer de nouvelles compétences : économie,
tourisme, déchetterie, transports non urbains, réseau départemental,
etc.
Le
social resterait l’affaire du Département. La culture et le sport,
celle de l’intercommunalité. Des réformes devraient favoriser le réseau
ferroviaire, d’où l’essor de la gare de Bollène-la-Croisière. La
déviation routière évitant Orange figurerait enfin dans un contrat état-région.
Quant aux départements, si la gauche garde le pouvoir, ils risquent de
disparaître vers 2020.
Ces
labours d’envergure concernent aussi le Massif d’Uchaux, où les
usagers d‘Internet, résidant au hameau de Derboux, restent en zone
blanche, privée de haut débit. L’intercommunalité s’en émeut et,
cette fois, en appelle à l’Europe pour l’aider financièrement à régler
le problème.
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