La fête
de la Rose est l’une des plus sérieuses qui soient. On n’y vient
pas vraiment pour folâtrer. Renommée pour ses débats, axés sur un
sujet de société, elle étoffe les retrouvailles au-delà des repas
champêtres, partagés à la ferme de l’Ile-Vieille, suivis d’éventuels
concours de pétanque et de belote.
Jacques
Brunel, président, n’a pas dérogé à la règle en invitant Pierre
Meffre, maire de Vaison-la-Romaine et conseiller régional, à venir débattre
d’une question pertinente : « La transition énergétique
est-elle une chance pour le Haut Vaucluse ? »
Edmond
Chesney, membre éminent de La Rose a planté le décor en évoquant en
amont, chiffres à l’appui, la crise financière, la désindustrialisation
des territoires, les pertes d’emploi, etc.
Pierre
Meffre a enchaîné avec un exposé exhaustif, complété par un
diaporama. La transition s’impose devant la raréfaction des
ressources fossiles qui représentent 80% de la production énergétique
en Europe. Les réserves mondiales sont estimées à 60 ans pour le pétrole,
70 ans pour le gaz, un siècle pour l’uranium, deux siècles pour le
charbon. S’ajoutent le réchauffement climatique, la nécessité
d’une transition énergétique, le développement d’énergie
nouvelles (éolien, biogaz, etc.)
La densité
du propos, qui dépasse largement les frontières du département, nous
limite ici au survol. Il a suscité l’intérêt d’un public attentif
venu de Mondragon et ses larges environs.
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