Fidèle
à son éthique, l’association La Rose ne saurait dissocier l’utile
et l’agréable. Axée sur la cordialité autour d’un buffet, chaque
réunion l’est surtout sur un débat traitant d’un sujet grave de
société. Après le devenir de La Poste, l’avenir de la retraite, le
coût de la santé, la perte d’autonomie ou l’éventuel abandon du
nucléaire, voici aujourd’hui posée cette question cruciale : « Où
va l’école de la République ? »
Ce débat
donne sa consistance à l’assemblée générale. Il est animé par
Jean-Pierre Fraysse, membre de la Société d’action et d’études laïques
de Vaucluse, elle-même affiliée à la Ligue de l’enseignement du département.
L’intervention musclée est épaulée par Jacques Brunel, président
de La Rose, et Edmond Chesnets, vice-président et syndicaliste retraité.
Des panneaux sur les murs rappellent la loi de 1905, dite de séparation
de l’église et de l’état, qui reste le fondement de la culture républicaine.
Or la
laïcité et l’égalité des chances seraient toujours en péril,
selon des ouvrages cités en référence, tels que « La
laïcité expliquée à M. Sarkozy » de Jean Bauberot, ou « Main
basse sur l’école publique » d’Eddy Khaldi et Muriel
Fitoussi.