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On
ne présente plus Juan Kawashima aux Bollénois qui, comme l’a rappelé lors
du vernissage Françoise Cuillerai, présidente de l’Office de tourisme, « leur
a déjà plusieurs fois donné le bonheur d’exposer à Bollène. » Cette
idylle s’étend sur une décennie. Mais l’entrée fracassante du peintre péruvien
dans la sphère bollénoise date d’octobre 2003 à la collégiale Saint-Martin
(alors accessible aux expositions), où pas moins de 80 œuvres déployaient son
talent.
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On
y décelait trois phases : Racines, Liberté et Synthèse. La première,
figurative, « oppose l’exubérance à la mélancolie d’un peuple
aux veines ouvertes. » La
seconde, semi-figurative, « devient l’homme-oiseau propulsé par les
forces telluriques du passé. » La troisième, abstraite, « prône
l’évasion dans l’abstraction. »
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Cette
lecture approfondie est celle d’une peinture puissante, colorée, accessible
à tous, ce qui met à l’aise le grand public, plus ou moins conscient du
message. Deux cultures se combinent : celle du Pérou natal l’artiste et
celle de la France, sa patrie d’adoption. C’est là qu’intervient Valérie
Pas, Française et épouse de Juan Kawashima, mais aussi superbe mezzo qui, à côté
du peintre, chante l’Amérique latine en s’accompagnant à la guitare.
Aujourd’hui établi à Malataverne, le couple constitue un tout indissociable
qui frappe l’imaginaire. Voilà pourquoi chacun de ses retours à Bollène est
un événement.
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Une
exposition occupe actuellement l’Office de tourisme et y demeurera jusqu’au
28 septembre. Elle s’élargira à l’hôtel de ville (salle des Pas Perdus)
à partir du 3 septembre. Valérie Pas y chantera les samedis et dimanches de
14h à 18h. Point d’orgue lors des journées du patrimoine, dimanche 19
septembre à 16h45 : présentation de son travail par l’artiste. Contact :
04.90.40.51.45.
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