En
2007, l’employé de banque discret, attaché à la gestion du
patrimoine, Jean-Pierre Zapata, accouchait déjà d’un recueil de poésies,
« Fleur de peau ». L’année suivante, lors
d’une présentation à la bibliothèque municipale Paul Colin, ce
premier jet autobiographique révélait au grand jour un poète.
Sept
ans plus tard, au même endroit, l’auteur récidive en présentant
un second ouvrage qui justifie l’éloge du maire Christian Peyron et
titille la curiosité des Mondragonnais, venus nombreux pour une dédicace.
Dans le registre historique, il s’agit aujourd’hui de « La
résilience de l’escargot ». Ce drôle de titre évoque à
la fois la résistance aux chocs et l’obstination du gastropode sous
sa coquille.
C’est
l’hommage posthume de Jean-Pierre Zapata à son oncle Gaëtan,
qu’il découvre à l’âge de 5 ans, puis s’en entiche lors
d’entrevues furtives, « impressionné par sa gueule
d’acteur de cinéma, un mélange d’Anthony Quinn et de Lino
Ventura », se rappelle le neveu contemplatif.
Un
scénario disponible
Il
en ressort une sorte d’aventurier utopiste, digne d’un scénario
pour le cinéma. Le réalisateur et ami Max
Blanc en a justement écrit un, qu’il garde sous le coude.
Le projet reste accessible à qui aura les moyens de l’exploiter
pour un grand film.
Pour
l’heure, au terme d’une longue incubation parrainée par Paul
Colin (Prix
Goncourt 1950 pour Les jeux sauvages), voici que paraît une biographie
romancée, à partir de faits réels, avec des prêtres combattants,
des maquisards qui ont croisé Gaëtan Zapata, héros et marginal, adulé et honni,
recherché durant vingt ans, contraint de changer quatre fois
d’identité pour survivre…
Des questions fusent :
la justice ploie-t-elle
sous le pouvoir et l’argent ? Les lois protègent-elles les
riches ? Les sentences enfoncent-elles les pauvres ? Sans
doute. Mais bonne au mauvaise, la vérité libère !
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