Dans sa jeunesse,
il s’est essayé à l’écriture avec des poèmes ou des chansons. Plus
tard, en tant que conseiller municipal, il a mis son grain de sel dans
le bulletin communal. Une participation au Salon du livre de Toulon
(2019) l’encourage. Alors jeune retraité, il s’épanche au gré d’une
autobiographie. Ainsi se forge l’étoffe d’un écrivain, enfin versé
dans la création littéraire, où la fiction l’emporte sur le vécu, avec
la succession de quatre romans : « Le jeune homme à la poussette »
(2016), « L’enfant de l’Hôtel-Dieu » (2017), « Les méandres du
destin » (2018) et « Le sablier de la vie » (2019).
Aujourd’hui paraît
« La violoniste et la Résistance » (2021). Un séjour/dans le
Briançonnais est à l’origine de ce 5ème roman. Son auteur
visite le village de Névache, flâne dans la vallée de la Clarée et
pénètre une chapelle où résonne un violon. Par le vitrail, filtre un
rayon de soleil qui caresse une jeune instrumentiste. L’apparition
mystique réveille l’imaginaire, transposé dans les années 40, lors
d’une occupation allemande. La musicienne inconnue sera juive, enfuie
de Paris, éprise d’un dénommé Julien, troublant personnage par
ailleurs accaparé par les faveurs d’une fille de paysans, engagée dans
la Résistance. De cet écheveau, fait de rivalité amoureuse, de secrets
de famille et de trahisons, s’opposent deux destins féminins.
Une dédicace de
l’ouvrage est prochainement envisagée. Edité par Les Presses du Midi,
il est disponible en librairie à Mondragon, Bollène, Piolenc,
Pierrelatte, Pont-Saint-Esprit et via Internet. Coût : 17 €.
J. P.