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Mondragon
Comité des fêtes
Guy Campanini se voue corps et âme à Jean Ferrat  
Un tour de chant fédérateur a ratifié des liens affectifs  
Dimanche
9 Octobre 2016

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En décembre 2011, après sa restauration complète au cœur du village, était inauguré le nouveau complexe culturel. Il était alors baptisé « Espace culturel Jean Ferrat », avec l’accord de sa veuve Colette, accueillie en 2015 à Mondragon par le maire Christian Peyron. Ces antécédents témoignent de l’intérêt particulier porté au célèbre chanteur engagé, disparu en 2010.

La venue à Mondragon du « fou de Jean Ferrat », alias Guy Campanini, tombait sous le sens. Le Comité des fêtes a eu la bonne idée de l’inviter. Il a évidemment fait salle comble, ce beau dimanche d’octobre, devant un public réceptif.

« Je suis un homme simple, comme l’était Jean Ferrat », nous a confié Guy Campanini. Sans artifice ni décor ni accessoire, droit dans ses bottes et calé sur accompagnement musical pré-enregistré, il a égrainé sans faillir une vingtaine de chansons.

50 ans d’incubation

Seule coquetterie : une épaisse moustache qu’il emprunte au modèle. Longtemps contenue, cette passion accouchait du passage l’acte depuis seulement trois ans avec un tour de chant. L’incubation aura duré cinquante ans !

En 1963, Guy n’a que 9 ans. Il découvre « Nuit et Brouillard ». Le choc est rude. C’est celui d’un fils et petit-fils de déportés. « Tout est parti de là, confirme-t-il, puis j’ai suivi les concerts de Jean Ferrat, que je n’ai rencontré qu’une seule fois dans son village à Antraigues-sur-Volane. Mais les textes et les musiques se sont incrustés en moi. Je n’ai pas eu besoin de les apprendre. C’est quand même le travail de toute une vie ! »

Cet incroyable destin en avoisinait un tout autre : celui d’un instructeur pilote dans l’aviation civile, aujourd’hui retraité à Pérols (Hérault), et donc voué, corps et âme, à son idole. Pour le bonheur de ceux qui le voient et l’entendent perpétuer le message du grand poète et musicien engagé.              J. P.  


Simple, moustachu et droit dans ses bottes, comme Ferrat !

     


Un large public conquis d’avance a fait le plein de la salle des fêtes.  
       


Le courant est passé 5 sur 5.
    


Antraigues-sur-Volane
   

Nuit et brouillard
   
 
Jean Ferrat (1930-2010)

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