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Ville de Bollène
Peinture
Le GRAAL se démarque des
dérives de l’art contemporain
Vendredi
13 Avril 2012

GRAAL 2011   Salon de Noël 2011

   


André Herbouze (au premier plan) et ses émules présentent une soixantaine d’œuvres.

Apparu voici une vingtaine d’années autour d’André Herbouze, le GRAAL (Groupement de recherches et activités artistiques et littéraires) se manifeste surtout au travers de la peinture. « Son vaste projet envisageait d’y associer la poésie et la musique, mais des problèmes de santé l’en ont empêché. Depuis trois ans, une petite équipe de peintres talentueux refait surface », explique Jacqueline Morel, adjointe à la culture, lors du vernissage. 

Au-delà de ses difficultés, le président fondateur et chef de file préserve une ligne de conduite : « Notre peinture reste figurative, selon certaine tradition grecque et européenne, avec l’apport de quelques touches contemporaines, voire régionales. N’est-ce pas le sens véritable de l’art ? Notre modeste travail contribue au retour des valeurs sérieuses. Trop d’éclats médiatiques, autour de peintres mercantiles, ont abouti à des catastrophes avec la complicité de l’actuel ministère. »

Les embardées de l’art contemporain en prennent pour leur grade. Saisissant la balle au bond, Marie-Claude Bompard, maire, « approuve ce propos plein de bon sens et le compare à celui de Platon qui associe le beau au vrai et au bien. »

Cinq exposants

André Herbouze (sociétaire du Salon des Artistes Français) présente une quinzaine d’encres de couleur. La rapidité du trait le dispute à la transparence. Paysages, natures mortes et personnages… Qu’importe ! Une constante mythologie élève le sujet.

Michel Conil expose une douzaine d’huiles. Ses natures mortes sont fort bien enlevées. Ses personnages (Tibet, Arlésiennes, La force de Vulcain), élargissent l’horizon.

Georges Quintaine excelle dans une forme très classique avec sept huiles ravissantes, notamment consacrées à Venise et Paris.

Patricia Kotchian et ses dix tableaux apportent une touche de modernité fort bien venue. Elle ose des tonalités et des cadrages malicieux qui transcendent le sujet.

Frank Marest (nouvelle recrue) colle habilement à l’architecture, à l’attrait touristique et à la vie associative de la ville. Cette anthologie est celle du photographe de « Bollène-Magazine ». Quatorze tableaux aux belles tonalités sourdes tendent vers une option picturale à part entière.

  • Exposition à l’hôtel de ville, salle des Pas Perdus, jusqu’au 11 mai. Entrée libre.

 

     
André Herbouze
 

      
Michel Conil
 
    
Gorges Quintaine
  
    
Patricia Kotchian
 
    
Frank Marest

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