Une
effervescence accrue fait le plein, ce soir-là, d’un vernissage pas
comme les autres. Connues sous un autre jour, deux personnalités locales
débordent de leur cadre professionnel habituel. Axé sur Bollène, ce
binôme artistique conjugue les talents du portraitiste Frank Marest,
auquel nous consacrons ce premier volet, et de l’aquarelliste Patrice
Conte, sur lequel nous reviendrons.
Frank
Marest, dit Franki, jouit déjà d’une confortable popularité. Bollénois
d’adoption, il a d’abord caracolé parmi les agences de pub en région
parisienne, avant d’intégrer le service communication de la Ville de
Bollène. Les photos de Bollène-Magazine, les affiches inhérentes aux
événements locaux, c’est lui. Un tel bagage le prédisposait à la
peinture. En 2010, il expose une
première fois avec succès à l’Office de tourisme. En 2011,
il récidive au couvent du Saint-Sacrement pour les journées du
patrimoine.
Hommage
à Max Gilbérian
Aujourd’hui,
toujours calé sur l’actualité locale, il portraiture l’événement :
« Par le biais du regard, le quotidien engendre des héros ».
Ce credo l’amène à saisir au vol une danseuse du groupe
traditionaliste « Li Cardelina » ou à magnifier une
passante devenue « La dame aux chapeaux ».
Une série bande
dessinée élargit aussi l’épopée bollénoise en remontant l’Histoire :
les protestants, la défense catholique, la campagne d’Italie, etc. Mieux
encore, un hommage est consacré à Max
Gilbérian (1900-1960), émule
des
studios Harcourt, notamment photographe du canal de Donzère-Mondragon,
qui a émigré de Paris à Bollène… comme l’a fait Frank Marest, épris
de soleil et de liberté !
Exposition à
l’Office de tourisme jusqu’au 25 octobre. Un second volet est consacré à Patrice Conte, aquarelliste...
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