Le charme opère déjà dans les préparatifs. |
Ouvert aux bonnes volontés, le
chantier Drac s'active ardemment à la veille de l'édition imminente
des 50 ans. Nous y avons croisé une équipe de bénévoles, chargée de
la maintenance des décors, chars et accessoires, déjà passablement
éreintés par cinq décennies de bons services. Imprégné de mystère et
de magie, cet inextricable bric-à-brac pourvoit à la Légende du
Dragon, surgie du Rhône en l'an fécond 1971. On rafistole ou
construit donc ici des éléments mythiques, destinés au point d'orgue
de la fête médiévale : son grand défilé nocturne (samedi soir à
partir de 21h45). A l'autre bout du village, à l'étage du Comité des
fêtes, un bataillon de cousettes entretient, lui aussi, un stock
d'environ 500 costumes d'époque moyenâgeuse, dont une bonne moitié
est déjà louée (avec caution). Ce bénévolat sans faille est
financièrement soutenu par la municipalité pour un jubilé étalé sur
cinq jours (contre deux habituellement). Un renfort extérieur rallie
des musiciens et bateleurs en tous genres. Mais l'âme de la fête
appartient toujours aux Mondragonnais qui la personnifient.
J. P.
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Visite impromptue du chantier Drac : mise en valeur
d'un char pour le défilé historique
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L'équipe bénévole du dernier atelier avant la fête.
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Quatre nouveaux jeunes Mondragonnais ont confectionné
leur char pour véhiculer des personnages déments.
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Les cousettes du Drac entretiennent et louent plus de
500 tenues d'inspiration moyenâgeuse.
En haut à gauche : Emilien et Mélina, deux nouvelles recrues costumées. |