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Comité des fêtes |
L’orphéon
rural du Drac Il m’est doux de les observer, ici, en plein jour, avant que les ébats nocturnes ne les avalent et ne les soustraient de ma tendre curiosité |
Dimanche
22 Mai 2011 |
Valentin Conte, chef de file | La tradition au service de la Légende du Dragon |
Ci-dessous, le commentaire qui accompagne la vidéo : Des vérités sont toujours bonnes à redire. Ces derniers printemps ont connu le regain de résonances bucoliques, et donc vu naître cette sorte d’orphéon rural. Il regroupe aujourd’hui quelques dizaines de musiciens amateurs, venus du village et des alentours Ils
sont élèves dans des écoles de musique ou les ont fréquentées dans
leur enfance. D’autres se forment, là, sur le tas, comme leur suggère
la Légende du Dragon. C’est
de l’art musical brut, l’arôme du terroir, pas forcément rivé aux
partitions. De lointaines traditions orales resurgissent à point nommé.
On n’apprend pas forcément cela à l’école, sinon à celle de cet
orphéon rural qui retourne à la terre. Le répertoire puise dans le
filon traditionnel de Provence et d’ailleurs. Valentin Conte, leur chef, lui, est professionnel. Il faut bien endiguer le tout-venant. D’intimes convictions trouvent là leur essence. Peut-être ne le savent-ils pas. Eh bien, je suis là pour le dire, le répéter, enfoncer le clou : l’âme de la fête, ce sont eux. Je les crois plus authentiques que ces coteries professionnelles bien huilées, venues d’ailleurs. Je
préfère volontiers les coulisses à la fête, l’intimité d’une répétition
au brouhaha du magma festif. Il m’est doux de les observer, ici, en
plein jour, avant que les ébats nocturnes ne les avalent et ne les
soustraient de ma tendre curiosité. |