L'événement n'est pas courant
et mérite d'être signalé. A l'encontre des multiples
interventions tapageuses qui submergent la fête de la musique,
Bollène n'échappait pas au fracas des décibels. Les rues et
terrasses de café en étaient copieusement farcies. Une exception
tranchait au conservatoire de la ville. Dans ce cadre festif, on
y proposait des airs classiques et traditionnels dont le fameux
trio n°2 op 100 pour piano et cordes de Franz Schubert,
chef-d'œuvre romantique de la musique de chambre, interprété par
trois élèves chevronnées de la classe d'Isabelle Salles (photo).
Bravo pour cette perle auditive que tout mélomane averti ne peut
oublier et la réécoute toujours avec émotion.
J. P.