Spacieuse
et attractive, la nouvelle salle de spectacle de Bollène La
Cigalière, au rayonnement régional, favorise l’affluence. Le
conservatoire vient d’y faire son entrée. Au plaisir
d’inaugurer les gradins confortables, pour un large public
familial, s’ajoutait le bonheur d’assister au concert de Noël.
Délocalisé dans un cadre grandiose et scintillant, un programme
substantiel s’est confortablement étalé sur trois heures,
entracte compris, avec copieux buffet assuré par l’Association
des parents d’élèves (APE).
En
préambule, Claude Raoux, premier adjoint à Marie-Claude Bompard,
maire (excusée), a fait un vibrant éloge de Patrice Conte,
ex-directeur du conservatoire, auquel succède Gilles Vernet,
depuis la rentrée. Nous y reviendrons plus tard en détail.
Face
aux gradins, qui ont fait le plein, une vue plongeante sur la scène
portait sur une file ininterrompue d’exécutants. Rappelons que
le conservatoire en compte 300 de tous âges, encadrés par une
quinzaine de professeurs. Une bonne moitié de l’effectif était
sur scène ce soir-là. En toile de fond, sur un grand écran, un
diaporama égrenait une série d’images sur le thème de
l’hiver et de Noël. Quel superbe dispositif, encore enjolivé
par l’arrivée du Père Noël !
Pas
seulement axé sur Noël, le programme était diversifié :
classique, traditionnel, chansons, etc. L’atelier bao-pao
(destiné aux élèves handicapés) a ouvert le concert et est
intervenu trois fois en jouant sur la corde sensible du public. La
succession des interprètes était foisonnante : éveil
musical (chorale enfants et guitares) ; ensembles de
guitares, clarinettes, flûtes traversières,
galoubets-tambourins, violoncelles et saxophones ; chorale
enfants et atelier voix adultes ; ensemble piano-flûte-galoubet-euphonium
et violon ; ensemble de musique traditionnelle. Le final réunissait
les orchestres d’harmonie (cycles 1 et 2). Constat : le
conservatoire a brillamment réussi son entrée à La Cigalière.
J. P.
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