Traditionnellement
organisé par l’association Parlaren, en collaboration avec le
conservatoire, le feu de la Saint-Jean était bien programmé,
samedi soir, devant la collégiale Saint-Martin. L’événement
s’associe naturellement avec la fête de la musique, ici
décalée de deux jours. Une déambulation
nocturne musicale était donc prévue dans les rues du quartier du
Puy, avant des farandoles autour des flammes. Mais un arrêté
municipal a blackboulé les festivités, en fonction d’un
Mistral assez violent interdisant toute mise à feu. Sécurité
oblige !
Tant
pis pour l’abandon du bûcher. Mais que faire des nombreux
musiciens venus des conservatoires de Bollène et du Tricastin, du
collège Eluard et de la Compagnie Vendaqui ? Pire encore :
fallait-il renvoyer chez eux les Bollénois venus en masse ?
Nenni ! Avec l’aimable autorisation du père Gervais Gbalia
Kpan, vivement remercié, et la collaboration de l’APE
(Association des parents d’élèves), tout a été recentré à
l’intérieur du saint lieu, archi-comble.
Des
exécutants de tous âges et de tous niveaux, en formations
diverses, ont ravi l’assistance avec un extraordinaire concert
et joué Mozart, Haydn, Tchaïkovski, Verdi et divers airs de jazz
et de traditions du monde. Un coup d’éclat, offert gratuitement
à la population.
J. P.
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