Le
concert de Noël du conservatoire a besoin de large. D’où la nécessité
d’un événement extra-muros, à la salle Brassens. Pas moins de
150 exécutants de tous âges, soit la moitié de l’effectif
total, y ont joué selon des formations diverses, instrumentales
et vocales.
D’innombrables
familles ont fait le plein des gradins. Le tout bénéficiait
d’une logistique adéquate, combinant les services techniques de
la Ville et l’indispensable APE (association de parents d’élèves)
qui, à l’entracte, proposait des boissons et des gâteaux faits
maison. Ce jour-là, l’APE (créée en 1977) fêtait aussi son
40ème anniversaire. Soit autant de raisons pour
justifier le discours dithyrambique
de Claude Raoux, premier adjoint au maire, « fier
d’annoncer un concert de circonstance, chaleureux à souhait. »
Sur
le plan musical, une diversité alléchante était effectivement
programmée. Liées à Noël, la plupart des partitions ont
successivement été jouées par l’orchestre d’initiation à
cordes, les ateliers de musiques traditionnelles et des cuivres,
l’atelier voix des adultes et la chorale des enfants. La classe
de piano a bifurqué vers une ballade écossaise, un négro
spiritual, puis l’allegro d’une sonate de Beethoven. Les flûtes
traversières ont aussi préféré une sonate de Quantz, et les
guitaristes, une ode joyeuse, extraite du Livre de la jungle.
Quant à l’orchestre, d’harmonie, renforcé par l’atelier
voix, il a soulevé l’enthousiasme avec des tubes d’Outre-Atlantique
dont Rockin' Around the Christmas Tree, de Johnny Marks.
Au
final, l’atelier bao-pao (doté d’un instrument électronique
à rayon laser et réservé à des personnes handicapées) a
auditionné trois jeunes exécutants qui ont ému l’assistance.
Une pluie de friandises, offerte aux enfants par le Père Noël, a
conclu cet extraordinaire concert.
J. P.