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Ville
de Bollène
Quand Mireille est passée de Mistral à Gounod  
Un concert lyrique proposé par le Conservatoire qui a invité quatre voix
Un seul bémol : le costume de Mireille... selon quelques puristes ombrageux ! 
Samedi
11 Octobre 2014

  Episodes précédents  

VidéoQuelques extraits... (si j'ai le temps de les monter !)


Le grand retour d'Annie Almuneau  (présentatrice)

Plus qu’ailleurs, parmi les villes de même importance, après plusieurs événements commémoratifs. Bollène reste axée sur le centenaire de la mort de Frédéric Mistral (1830-1914), contemporain de Charles Gounod (1818-1893). Le grand poète provençal et le compositeur ont en commun « Mireille », écrite par le premier et mis en musique par le second. Tout le monde sait cela. Mais l’étonnant porte sur ce partenariat avec Parlaren à Bouleno qui a permis au Conservatoire d’y caler le premier volet de son week-end musical d’automne.

Samedi soir, cette soirée émérite occupait la salle Brassens devant un public plus attentif que nombreux. Avec son charisme habituel, la commentatrice Annie Almuneau (récemment retraitée) est revenue pour dérouler le fil conducteur de « Mireille » dans une version épurée, dite de concert, de l’opéra de Gounod. Point donc de mise en scène, mais des situations simples laissant toute latitude aux voix : Chantal Bastide (soprano), Jacqueline Mayeur (mezzo), Jean-Pierre Torrent (ténor) et Rodrigue Calderon (baryton), accompagnés par Michèle Voisinet (pianiste) et partiellement par Annie Almuneau (flûtiste).

Pas si courant, pareil plateau artistique constituait une promesse de choix. Vocalement parlant, les amateurs du genre y ont trouvé satisfaction. Quant à l’esthétique vestimentaire, elle n’a pas fait l’unanimité. Les puristes et membres de Parlaren, dont Jean-Marc Courbet, ont bondi : « Le costume de Mireille, c’est n’importe quoi ! » Effectivement, celui que portait la diva ne coïncidait pas tout à fait avec celui d’une gravure et un costume authentique, prêtés par Parlaren et exposés sur un côté de la scène.

Ce « bémol » ne nous interdit pas de louanger le Conservatoire pour l’organisation de ce bel épisode lyrique, confié à des interprètes extérieurs, et enrichi d’un ensemble instrumental local, pour jouer et chanter en commun « Coupo Santo » au final.  

 
   
 

Un plateau lyrique peu courant à Bollène. 
  

L'atelier de musique traditionnelle du Condervatoire est venu en renfort pour le final (Coupo Santo)
  
 
  Le premier volet du week-end musical du Conservatoire était présenté à la salle Brassens.
   

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