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Bollène Bienvenue au Conservatoire à rayonnement communal
Une mise aux normes de l’école de musique et l’événement majeur de la rentrée   
Septembre 2011

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Actuellement, s’échelonnent au pas cadencé les inscriptions, non plus à l’école de musique, mais au Conservatoire à rayonnement communal. Un entretien avec Patrice Conte, directeur, et Claude Raoux, adjoint au maire, nous met au nouveau parfum musical. 

Cette évolution passe par une revitalisation des établissements territoriaux d’enseignements artistiques, auxquels sied désormais le terme Conservatoire. A condition qu’un terrain cohérent et des perspectives d’avenir empoignent la volonté des élus locaux. C’est chose faite, au vu du bouillonnement dont, jusque-là, a fait preuve l’école de musique, en ne cessant de remplir les colonnes de ce site et de "La Provence". 

De 50 à 300 élèves

Rapide historique. L’école de musique de Bollène apparaît en 1956, place du 18-Juin, autour d’André Armand, alors directeur (qui lui donnera son nom). Elle déménage en 1978 et occupe des locaux préfabriqués aux Grès. Puis elle intègre des classes vacantes du groupe scolaire Curie en 1980. Dès cette rentrée, elle se voit dotée d’une salle supplémentaire (laissée vacante par l’atelier « Culture et Arts Plastiques », déplacé par la municipalité). En cinq décennies, l’effectif est multiplié par cinq en passant de 50 à 250 élèves en 2006, année d’un jubilé retentissant. A ce jour, 300 élèves de tous âges sont admis selon la capacité d’accueil. Une liste d’attente en aligne derrière 80 autres.

Patrice Conte et Claude Raoux nous présentent leur  
projet d’établissement 2011-2015 mûrement réfléchi.  

   

L’enseignement porte actuellement sur une quinzaine de disciplines individuelles et autant de disciplines collectives (dont ateliers et orchestres). Un projet d’établissement prévoit, d’ici 2015, l’apparition d’une classe de contrebasse et deux ateliers voix : lyrique et jazz vocal. Et pourquoi pas la danse ou les arts dramatiques ?  

« Dans l’Antiquité, la musique a été inventée pour la danse et non l’inverse. Le concert est une invention du XVIIIe siècle », souligne Patrice Conte. « Lully a composé pour les ballets de la cour du Louis XIV », renchérit Claude Raoux. 

Des signes avant-coureurs  

En parfaite osmose, le directeur et l’élu arguent et font l’éloge du tout nouveau Conservatoire, précédé de signes avant-coureurs. Témoin l’apparition du chant au sein de l’atelier jazz.

Mais le directeur tempère : « C’était une esthétique musicale, mais pas encore une technique qui suppose des professeurs agréés, capables de tracer un cursus pour de futurs talents, à Bollène comme ailleurs. L’enseignement prévoit deux cycles de cinq ans. 

Deux années supplémentaires nous permettent désormais de préparer les élèves à l’intégration de Conservatoires régionaux. Mais les petits génies peuvent brûler les étapes. Car nous nous ne fonctionnons plus par années, mais par niveaux. Les meilleurs iront plus vite. D’où fluidité et gain de places pour les inscriptions. »

Un conseil d’établissement huilera les rouages. Il sera composé d’élus, de professeurs, de parents et d’élèves, et entérinera l’éthique déjà excellente de feue l’école de musique André-Armand, muée en Conservatoire. Contact : 04.90.40.51.30.  

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