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Les trente bougies flamboyantes de Cinébol
Du cinéma, c’est bien. Le partager, c’est mieux. D’où cet anniversaire éclatant !  
Programme :  www.le-clap.com
Mardi
22 novembre 2011

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           Bernard Dethan               Jean-Paul Villon                                                        Mariue-Claude thénoux           Jan-Louis Sauzade
  

Cinébol a donc 30 ans. A cette occasion, un programme festif en neuf volets a été mitonné et étalé jusqu’à mi-décembre. La présente soirée inaugurale en fait partie. C’est un tabac !

Les adhérents actuels sont rejoints par d’anciens toqués du cinoche. Le tandem Dethan-Guidice, ou Bernard-Thierry pour les intimes, assume en tant que président et directeur. Il absorbe le flux comme il peut. Car il n’y a pratiquement que des intimes. Le hall est trop petit. La salle, itou. Voilà qui plaide en faveur de cette seconde salle, dont le projet, maintes fois exhumé des oubliettes, roupille toujours, mais que l’avènement du numérique pourrait bientôt raviver.

Dix présidents et cinq directeurs

Trois décennies de service public en dents de scie, n’ont cependant jamais porté atteinte à l’axe tiré au cordeau : un credo pour le cinéma et donc l’historique récemment paru dans nos colonnes. Ce volet n’est consacré qu’aux trente bougies qui, ce soir-là, tournent un peu les têtes.

 

Le président accueille ses ouailles.

  

Les plus expansifs ont apporté un cadeau, lu un poème ou rafraîchi de vieilles anecdotes. Robert Andrieu, fils du couple qui a longtemps géré le Lux (qui deviendra Le Clap), est remonté jusqu’au temps de l’Eldorado (créé en 1920).

Dix présidents et cinq directeurs ont successivement tenu la barre. Parmi eux, Lionel Ferrier (excusé) se rappelle par courrier « des moments agréables mais héroïques ». Jean-Paul Villon a fait le déplacement « pour évoquer le chamboulement des programmations axées sur les rencontres », autour d’Haroun Tazieff, Jean-Louis Trintignant, Ariane Ascaride et tant d’autres. Jean-Louis Sauzade a fait un éloge bouleversant de Bertrand Blier, au travers d’une lettre envoyée à l’auteur des « Valseuses » par Gérard Depardieu.

A quand la salle n° 2 ?  

Par-delà les peluches et autres mascottes, l’hommage rendu à l’équipe de Cinébol use d’autres métaphores. Marie-Claude Athénoux parle « d’un endroit douillet qui sert à voyager parmi les étoiles. » Annie Sertour « nous assoie sur un fauteuil rouge, pose une mallette ouverte sur nos genoux. »

Quelques sommités, d’hier et d’aujourd’hui, autour Bernard Dethan 
et Thierry Guidice, président et directeur actuels.  

  

Parmi les cadeaux, d’un main fébrile, on en sort une clé et une loupiote indiquant « salle n° 2 ». Soit une option vers cet élargissement tant souhaité, auquel semblerait adhérer la municipalité, par la voix de Jacqueline Morel, adjointe à la culture, « qui louange Cinébol, la poigne de fer de son président et la programmation au top de l’actualité de son directeur. »  

Alléluia ! Un copieux buffet a prolongé le rêve. Seul ²bémol : faute d’accord, la projection de L’or noir, de Jean-Jacques Annaud, annoncée en avant-première, dut être remplacée par celle des Neiges du Kilimandjaro, de Robert Guédiguian.

La fête continue. Elle comporte un concours (classement préférentiel de 30 films). Contact : 04.90.30.52.50 (répondeur) ou www.le-clap.com (programme détaillé).  

Les cadeaux...

Jacqueline Morel (soutien municipal)...

 
Un problème d’étroitesse corrobore bien la nécessité d’un élargissement dans l’espace. 

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