Retraités (LSR)

Doublée d’une conférence de presse, l’assemblée générale de l’Union locale CGT s’est tenue lundi soir à la Maison des Syndicats. Au retour des vacances, Henri Pédro, secrétaire, « souhaite que tous aient rechargé leurs accus ». Ce ton militaire « est porteur de justice sociale, de paix et d’humanisme ».

Suit un réquisitoire substantiel dont voici l’essentiel. Le catalogue des mesures gouvernementales, destiné à réduire le déficit de l’endettement, touche essentiellement les familles, les salariés et les pensionnés. Il provoque la réduction des services publics et de la protection sociale, et durcit les conditions de travail. La dictature des marchés financiers affecte l’Europe qui compte 23 millions de chômeurs.

La CGT rappelle ses exigences : revalorisation des salaires et pensions, contrôle des aides publiques aux entreprises, alternatives aux licenciements, suppression des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires, revalorisation des services publics, réforme en profondeur de la fiscalité, taxation des mouvements spéculatifs, éradication des paradis fiscaux, création d’un fonds européen de solidarité.

Henri Pédro, secrétaire.

Qui doit payer la crise ?
  

Question : les salariés sont-ils condamnés à subir ? Non. La règle d’or suppose une mobilisation à l’échelon européen pour une meilleure répartition des richesses. Les cinq organisations syndicales, CGT, CFDT, FSU, UNSA, Solidaires, ont donc conjointement décidé une riposte, synthétisée par ce slogan, face au MEDEF et au gouvernement : « Nous sommes plus nombreux qu’eux, agissons, car ce n’est pas à nous de payer la crise ! »

Une journée nationale d’action est prévue mardi 11 octobre 2011. Entre temps, jeudi 6 octobre à 10h30 à Avignon (devant la Cité administrative), est prévue une manifestation des retraités.

Sur le plan cantonal, selon deux syndiqués présents à la réunion, l’action s’avère inégale. Elle apparaît efficace à Kerchène (Lapalud), presque inexistante chez Egide (Bollène). D’autre part, faute de militance, des solutions espérées à Intermarché (licenciements abusifs) n’ont pas abouti.

Et pourquoi pas à Bollène, en préambule à l’action nationale, un rassemblement d’envergure en un lieu symbolique ? Vite dit ! Henri Pédro entend d’abord endiguer les bonnes volontés et répartir les tâches.  

• A consulter : www.cgt84.com.