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Annie Almuneau ravive la fibre
mélomane, tant
chez les spécialistes que les néophytes. |
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C’est le second volet du triptyque
musical, proposé durant un week-end par l’école de musique de Bollène.
Au gré d’anecdotes savoureuses, Annie Almuneau «
rappelle que l’opéra apparaît dès l’Antiquité, prend sa forme actuelle au XVIIe
siècle, s’adresse à l’élite, avant que sa popularité ne brasse les masses et se
substitue à l’art dramatique. »
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L’Italie est un berceau fécond.
Verdi, Donizetti, Puccini, Bellini, Rossini, voire Mozart (chanté en italien)
sont de la fête. En alternance, des airs sont chantés ou joués. Le « Chœur des
esclaves hébreux » (Nabucco) est l’affaire de l’atelier voix. Il sera repris au
final par le public enthousiaste.
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Le pic est atteint avec deux
jeunes espoirs, issus du Conservatoire d’Avignon : Raphaëlle Andrieu (soprano),
dotée d’une exquise tessiture, et Alain Iltis (baryton), son partenaire sur les
scènes régionales. « Nous avons d’abord pratiqué l’art théâtral, un plus pour
des rôles aujourd’hui chantés », nous ont-ils confié.
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Citons la participation inspirée
de Patrice Pascal, Geneviève Perche et Anthony Marcellin (pianistes), Annie
Almuneau et Macha Roux (flûtes), Arthur Surel (clarinette).
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L'atelier voix Caroline Maurel |
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Macha Roux et Annie Almuneau, flûtes
traversières |
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