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Edition 2017         Inauguration 2018
     

Des gourmandises à gogo..., basques, bien sûr, mais pas seulement !
       

Etalée sur quatre jours, la foire Saint-Martin prend ses aises pour absorber son flux coutumier de visiteurs. Un pic d’affluence se situe lors de l’inauguration. La suite s’étire en passant par le fameux Palais gourmand, sous son grand chapiteau blanc. Nous y reniflons des senteurs appétissantes, issues de contrées diverses.

La plus importante est celle du pays basque, invité d’honneur du cru 2018. L’étal fait partie intégrante du Restaurant du Fronton et se nomme bodega. Ce terme occitan désigne aussi un instrument de musique, cousin de la cornemuse. En Espagne, c’est un entrepôt où s’élabore le vin. En Amérique hispanophile, c’est encore un épicerie de proximité… Bref, l’embrouillamini est sans limite. Privilégions l’identité culinaire. Preuve à l’appui, nous nous y sommes régalés de spécialités basques, servies par des hôtes affables.

Ne s’y trompant pas, vers midi, le passant se prend les narines dans les effluves gastronomiques et passe commande. Entre autres, ce fut le cas des membres du Lions Club de Bollène Tricastin, attablés devant l’auguste gargote.

Après une assiette d’axoa de veau au piment d’Espelette, une part de gâteaux aux cerises et un verre de vin rouge, nous étions mûrs pour accréditer les atouts de l’indétrônable foire de Bollène. On la retrouve dans sa version primitive le 11 novembre, jour de la Saint-Martin, avec aujourd’hui environ 300 forains en ville. A suivre…    J. P.