Accueil   Reportages  Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique      Archives     Voyages     Contact     

Ville
de Bollène 
La fête médiévale persiste et signe comme elle peut
L'ours Câline et son alter ego Jean-Philippe Roman valaient à eux seuls le détour
Samedi
15 Juin 2013

Episode précédent        Edition 2012   

 

Le moyen âge reste une échappatoire agréable. Les fêtes médiévales ont plus ou moins le vent en poupe. A Bollène, il y a eu des hauts et des bas. Rapide historique. En 1976, paraît la Fête du Papegay, devenue Fête des Vilains en 1987, sans lendemain. En 1998, surgissent Fidélius et son épée magique. La fête reste sans suite (faute de subsides). En 2002, les Fanfaronnades, pas spécialement moyenâgeuses, prennent le relais et animent la fête votive. Elles disparaissent à leur tour et, en 2009, laissent place à la première fête médiévale.

Au sortir de cette 5ème mouture qui, ce samedi, animait la haute ville, nous observions comme un certain fléchissement dans l’après-midi, heureusement démenti dans la soirée qui a fait le plein du jardin de la collégiale. Avec les yeux de la foi, on recompose en gommant les anachronismes : les jeans et tee-shirts, le trop peu de gens costumés, l’afflux de « consommateurs » de fêtes et non de réels acteurs. D’où la disparition du concours de costumes. Un comble !

« Les Bollénois ne jouent plus assez le jeu », regrette Claude Raoux (alias Claudius). « Le cadre reste pourtant idéal » rappelle Jacqueline Morel (alias Cunégonde d’Aboléna). Mais bardée d’échafaudages, la collégiale est en plein lifting et contraste en défaveur de l’esthétique médiévale.

Nous nous sommes tout de même immiscés dans l’aura des années 1000 grâce au marché d’époque, au campement du Chant de l’Epée, aux catapultes de Michina Silente, au groupe musical Ventouresco, au défilé historique et ses lanceurs de drapeaux, au banquet médiéval illuminé par Lunatypic et son spectacle pyrotechnique.

Nous avons gardé le meilleur pour la fin : le gros ours femelle Câline et son alter ego Jean-Philippe Roman. Ces deux-là forment un extraordinaire duo de tendresse. A eux seuls, après les faucons (2011) et les loups (2012), ils valaient le détour. Que nous réserve la 6ème fête médiévale (2014) ?


Un bloc de tendre complicité à deux têtes
C'est sans doute ce qu'il y a de plus étonnamment authentique en cette ère pseudo-médiévale 
     

La collégiale (en plein lifting) sied parfaitement au recul d'un millénaire.
   

Ça guerroie pour rire... C'est plus drôle que cette paix contemporaine et sa réforme des retraites !
   

Des jeux et broderies dignes des années 1000... 
   

Des costumes tout droit sortis du Coffre médiéval
    

Adoubement d'un homme d'arme valeureux
       

Intemporelle, Cunégonde d'Aboléna véhicule un charme inaltérable ! 
     

Madame le maire n'a rien de trop moyenâgeux...           Claudius et Gisèle du Haut-Comtat, eux, sont au top !
   

La cour est prête à défiler... Mais où sont les monarques ? Pas concours de costumes, cette année... Ça alors !
     

Les lanceurs de drapeaux sont bien là... Le benjamin mène le cortège !
     

Ma chronique médiéviste s'arrête là... 
J'ai zappé le dîner éclairé par le spectacle pyrotechnique.
Claudius m'avait promis des images... J'attends toujours ! 
Un gala m'attendait à Mondragon... Voir page...
      


Dernière minute. Claudius m'envoie cette photo :
Un bout de Clémentine, Gisèle du Haut Comtat, Cunégonde d'Aboléna et Meszigues. 

Haut de page