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Ville de Bollène - Patrimoine -  Septembre 2017
Des journées du patrimoine riches en découvertes
Des lieux historiques et autant d’écrins pour des événements additionnels
  Episodes précédents         

      


Françoise Richez, conférencière.                Chapelle des trois Croix                  Nicolas Mignard (1608-1668), autoportrait
   

Ces 34e journées européennes du patrimoine ont immanquablement inspiré la Ville de Bollène qui, comme chaque année, a ouvert ses monuments au public. Un parcours édifiant zigzague toujours entre sept édifices religieux. Soit autant d’écrins servant de cadre à une exposition ou autre événement additionnel.

Cela débutait vendredi soir par l’ouverture à la chapelle des Trois Croix, avec une conférence axée sur le peintre Nicolas Mignard, dit Mignard d’Avignon (1608-1668), par Françoise Richez, guide du Pays de Renche. Le lendemain samedi, en cette même chapelle, le conservatoire de Bollène se distinguait par un remarquable concert (airs provençaux, Vivaldi, Daquin, Schubert, Mozart, airs de la Renaissance) et une diversité instrumentale (galoubets-tambourins, cordes, flûtes, cornemuses, clarinettes). D’autre part, ce dimanche à la collégiale Saint-Martin, les Floraisons musicales proposaient un concert de musique Renaissance, sur lequel nous reviendrons.

Vestiges d’une meulière à Barry

Hors du pèlerinage et ses sept chapelles, que nous n’avons pas toutes visitées,  trois autres étapes complétaient le circuit. Le Château Gourdon agrémentait sa visite d’une dégustation de bons crus. La Maison de la culture provençale Florence Forns abritait deux expositions : la coquetterie et les accessoires de mode des anciens par Li Cardelina (au rez-de-chaussée) et les 40 ans de la fête provençale par Parlaren à Bouléno (à l’étage).

Restait l’espace Ripert, investi par l’association Barry Aeria, toujours axée sur le massif de Barry. Outre une rétrospective des expositions antérieures (vers à soie, orchidées sauvages, ancien fief de Chabrières, chapelles), cette présente édition portait sur la redécouverte de la meulière de la Combe, qui exploitait un gisement de grès silicieux, abandonné depuis plusieurs siècles. En 2016, des vestiges ont été aimablement signalés par un propriétaire du terrain. Barry Aeria se mobilise donc et approfondit ses recherches, mais manque de moyens humains et matériels. Un renfort est vivement souhaité parmi les nombreux sympathisants.           J. P

 


A droite : le père Gervais, Claude Raoux (adjoint patrimoine) et Françoise Richez (conférencière)
             
 
Un détachement de conservatoire pour un concert aux Trois Croix.
          

Une immersion dans la mode élégante d’antan chez Li Cardelina.

           


Barry Aeria présente les vestiges de la meulière de la Combe.
              

Le père Lelièvre (à gauche) présente la chapelle du Saint-Sacrement.

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