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Un anniversaire a réuni au presbytère des parents et amis autour de M. le curé, nommé en août 2010 à Bollène. Soufflait-il la première bougie de son ministère au sein de la paroisse ? Non, pas seulement. Trente années de sacerdoce s’additionnent aujourd’hui au compteur apostolique. L’événement méritait bien un diadème de 30 cierges. On leur a simplement préféré des choux à la crème pour un gâteau surprise : la collégiale Saint-Martin en pièce montée !

Cette note de gaieté ponctue un pieux itinéraire qui prend sa source au sortir de l’adolescence. « La foi m’est apparue à l’âge de 15 ans, deux ans plus tard, je suis entré au séminaire, puis j’ai été ordonné prêtre à 23 ans », se plaît  à rappeler le fringant quinquagénaire. Originaire du Finistère, sa fibre reste bretonne. Il est membre d’une fratrie de six garçons et filles. Comme lui, Michel, le plus jeune, est curé et responsable d’une pastorale de jeunes chrétiens en Vaucluse.

Cette émigration vers le Midi suit celle des parents, désormais domiciliés à Carpentras. D’où, aussi, la nomination de M. le curé à Bollène, qui s’y trouve si bien qu’il a sollicité auprès de l’évêque « un office d’une durée d’au moins dix ans. » Puisse-t-il être entendu pour le bonheur de ses ouailles qui, entre deux très sérieuses étapes, telles que les récents hommages au Curé d’Ars et aux 32 religieuses martyres de Bollène, ont volontiers « décompressé » lors d’un épisode plutôt récréatif autour d’une grosse pâtisserie… toutefois en forme d’église ! 

Trente années de mission et toujours ce sourire 
imparable qui vient à bout de l’incrédulité.

Un gros gâteau d'anniversaire en forme d'église (collégiale Saint-Martin).