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Bollène - Peinture Des artistes en quête d’espace vital pour leurs oeuvres
L’interdiction de la Collégiale Saint-Martin et la fermeture 
de l’Espace Ripert restent un coup fatal pour les expositions
 Jeudi 
27 janvier 2011

Salon de Noël 2010

   

Une vocation culturelle, axée sur les arts plastiques, perdure comme elle peut à Bollène. La collégiale Saint-Martin offrait un cadre grandiose particulièrement adapté aux expositions alors très fréquentées. Entièrement rendue au culte au 2007 (par suite de menace d’effondrement de l’église de la basse ville), elle devenait soudain incompatible avec toutes formes d’expressions artistiques. Une intransigeance fatale dont on ne se remet toujours pas.

Les peintres, sculpteurs et plasticiens de tous bords y ont perdu leur plus bel écrin. Les solutions d’échange n’ont pas convaincu. Trop exiguë et humide, la chapelle des Trois Croix a réduit d’autant les salons d’été. La salle des Pas perdus (hôtel de ville) n’a pas l’impact de la collégiale.

Autre coup dur en 2008 : la fermeture subite de l’Espace Ripert (problème de toiture) dont les cimaises confortables s’étalaient sur deux niveaux. 

Dernier acte funeste : le départ de l’équipe bénévole de l’Office de tourisme qui, notamment, gérait un potentiel artistique régional pour des expositions mensuelles, aujourd’hui privées de local, comme l’est tout autant le Syndicat d’initiative indépendant créé le jour même (voir page).

Contacts regroupe une trentaine d’artistes locaux et tient la route depuis 
45 ans. Françoise Cuillerai (2ème à droite) est à côté de la présidente. 

    

Cette toile de fond escarpée affecte forcément l’association Contacts, qui regroupe une trentaine d’artistes du canton et vient de tenir sa 45ème assemblée générale.  C’est dire la longévité de l’association, apparue en 1966 ! 

Noëlle Pizano-Chalan, présidente, rappelle à l’envi son but : « Valoriser l’image culturelle de la ville. » Elle excuse Jacqueline Morel-Piétrus, adjointe à la culture (empêchée). Elle accueille avec joie Françoise Cuillerai, présidente du nouveau Syndicat d’Initiative (et ex-présidente de l’Office de tourisme).  

Une minute de silence est observée à la mémoire de deux artistes récemment disparues : Marie-Claude Libe-Livernois et Paulette Rinaldi qui laissent un souvenir attachant. Cet hommage posthume coïncide avec l’arrivée de deux nouveaux adhérents bollénois : Marie-Hélène Stéphanopoli  et Jean-Luc Tudela (voir ci-dessous). 

Le bilan moral 2010 repose sur les expositions habituelles : salle des Pas perdus (mars-avril), peintres dans la rue (août), salle Plasaules à Perrelatte (septembre), journées du patrimoine à Lapalud (septembre), Espace Jullian à Lapalud (octobre). S’y ajoutent des participations individuelles à divers salons régionaux.

Les projets 2011 sont identiques, mais aucune date n’est fixée. En fonction de la baisse des subventions, la recherche de salles gratuites reste d’actualité. La trésorerie atteste un solde positif de 4 700 €. La cotisation annuelle reste inchangée : 22 €. 

Le bureau est reconduit comme suit : Noëlle Pizano-Chalan, présidente ; Lise Demongeot, vice-présidente ; Christiane Vigli, secrétaire ; Gino Danna, trésorier.

   
Marie-Hélène Stéphanopoli fréquente depuis 5 ans l’atelier  CAP, dirigé par Flavio Parenti. Elle peint des paysages intimistes.

La galette des Rois et le verre de l’amitié ont 
chaleureusement conclu la réunion.
 

 Jean-Luc Tudela est autodidacte et jeune retraité. Il se voue entièrement 
à la peinture depuis un an. 
   
Oui, c'est bien Meszigues, au milieu. Figurez-vous que j'ai peint
dans ma jeunesse et donc appartenu au groupe Contacts. 

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