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Bollène 
Education
Jeux de lettres extraordinaires par des écoliers de la Ville 
500 élèves du réseau d’éducation prioritaire 
exposent leurs travaux à l’espace Ripert  
Mai
2016

Edition 2013

 
Un vernissage convivial qui met en valeur le printemps artistique des enfants. 

Faut-il aller voir du côté des élèves en difficulté pour s’extasier devant tant de créativité ? Chaque printemps nous vaut cette explosion de formes et de couleurs, par l’accumulation de dérivés à partir d’un thème. Les jeunes exécutants dessinent, colorient, découpent, assemblent des objets hétéroclites et recréent l’univers. Le tout fait l’objet d’une exposition qui valorise l’enfant soi-disant défavorisé, flatte le corps enseignant capable de les éveiller aux formes ludiques de l’art et de la poésie, et interpelle les familles étonnées de n’avoir pas forcément engendré des cancres.

On ne parle plus aujourd’hui du Réseau éclair (Ecoles, collèges et lycées pour l’ambition l’innovation et la réussite) mais du Réseau d’éducation prioritaire (REP). Qu’importe ! Au-delà du palliatif, qui tente de faciliter l’ingestion du programme scolaire, nous sommes conquis par cet élan juvénile. « Cette année, des classes maternelles et élémentaires des écoles Curie, Giono et Alexandre Blanc y ont participé, soit au total quelque 500 élèves », nous explique Emmanuelle Coppin, membre de l’équipe enseignante. « Je suis absolument ravie par cet extraordinaire travail collectif et j’adresse toutes mes félicitations », a déclaré lors du vernissage Isabelle Montalon, inspectrice de l’Education nationale.

De la lettre au livre

Après les thèmes axés sur le patrimoine (2013), le mouvement (2014), l’objet détourné (2015), voici celui qui nous propulse aujourd’hui « De la lettre au livre ». Sur deux niveaux, l’exposition décline de façon drolatique la transhumance des lettres de l’alphabet vers l’écrit, via d’innombrables illustrations. Cela couvre les murs, constitue des guirlandes, voire diverses installations telles qu’en conçoivent les artistes contemporains.

Des initiales font la ronde. Un abécédaire s’illustre avec une faune florale et animalière. Des cartes postales se balancent sous un fil tendu en arc de cercle. Cent timbres collés en constituent un seul en dessinant le profil géant de Marianne. Des alphabets du monde entier décorent la géographie terrestre. Une correspondance abondante est entretenue avec des amis guyanais. Des lettrines surgissent du haut moyen âge. De grandes lettres à la japonaise entourent la montée d’escalier. Prête à être jetée à la mer, une bouteille avoisine d’étranges bateaux aux voilures faites de papier à lettres couvert d’écritures. Etc…

C’est une épopée dans l’imaginaire, visible à l’espace Ripert sur les deux niveaux, jusqu’au 27 mai du lundi au jeudi de 13h30 à 17h et le vendredi de 13h30 à 16h30. Entrée libre.             J. P.  

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